Le gouvernement ivoirien déplore qu'une ministre soit « citée » dans l'affaire de tentative de corruption.

  • 23/01/2014
  • Source : APA
Le gouvernement ivoirien a déploré, mercredi, que des personnes étrangères à la presse soient «citées» dans l’affaire de tentative de corruption qui secoue la presse ivoirienne mettant en cause des journalistes dont deux ont été suspendus, lundi, pour une période de six mois par l’organe de régulation du secteur .

Selon le porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Nabagné Koné, le gouvernement n'a pas de « commentaires » à faire, mais «regrette que dans une décision du Conseil National de la Presse (CNP), des personnes qui n'ont rien avoir avec le métier soient citées ».
 
Le lundi 20 janvier, le CNP, organe officiel de régulation de la presse écrite en Côte d'Ivoire, a suspendu pour six mois avec retrait de la carte d'identité professionnelle de journaliste, Moussa Traoré, le président de l'Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) et Alafé Wakili le patron du quotidien ‘‘L'Intelligent d'Abidjan''.
 
Selon le CNP, Alafé Wakili (principal commanditaire) et Moussa Traoré (complice) se sont rendus coupables d'une «tentative de corruption » exercée sur Assalé Tiémoko, gérant du bihebdomadaire ‘'L'Eléphant déchainé'' à l'effet qu'il ‘'observe une trêve quant aux articles mettant en cause la ministre déléguée auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des Finances'', Nialé Kaba.
 
Tirant les conséquences de cette décision, Moussa Traoré a démissionné, mardi, de son poste en attendant ‘'la manifestation de la vérité''.