Le FPI prend acte du refus du gouvernement de transférer Simone Gbagbo et demande sa libération immédiate

  • 21/09/2014
  • Source : Autre Presse
A la demande de transfèrement de Simone Gbagbo adressée par la Cour pénale internationale (CPI), le gouvernement ivoirien a opposé une fin de non recevoir.

Raison évoquée et récemment rappelée par le président de la République, Alassane Ouattara, lors de sa visite dans la région de l’Iffou : les procédures ont été entamées en Côte d’Ivoire avant l’injonction de transfèrement formulée par la CPI.

A la cérémonie d’investiture d’Ago Marthe chargée de la coordination des actions pour la libération de Laurent Gbagbo, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N’Guessan, a affirmé avoir pris acte de la décision du gouvernement ivoirien, et a exigé la libération immédiate de l’ex-première dame. « A travers le président Laurent Gbagbo, nous exprimons notre solidarité et notre affection à tous nos compatriotes injustement détenus depuis tant d’années à travers les prisons du pays et à l’étranger. Je pense particulièrement à Simone Ehivet Gbagbo, notre deuxième vice présidente détenue sans jugement depuis trois ans à Odienné et à qui la direction du FPI a été empêchée de rendre visite.

Le FPI prend acte de la décision du gouvernement ivoirien de ne pas donner suite au mandat délivré contre elle par la CPI. Mais le FPI demande au Chef de l’Etat d’aller plus loin, de libérer la Côte d’Ivoire en procédant ici et maintenant à la libération pure et simple de Simone Ehivet Gbagbo et de tous les prisonniers politiques, au nom de la justice, des Droits de l’Homme, de la paix et de la réconciliation nationale », a déclaré le président du parti.

Alex Aguié

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