Le flux migratoire en Côte d'Ivoire estimé à 30% (Officiel)

  • 12/11/2014
  • Source : APA
Le flux migratoire en Côte d'Ivoire est estimé à 30%, selon le Directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre de la sécurité et de l'Intérieur, Cheick Daniel Bamba, à l'ouverture, mardi à Abidjan, d'un séminaire portant sur la stratégie nationale de la politique migratoire de la Côte d'Ivoire.

Cheick Daniel Bamba a, à cet effet, indiqué que "la politique migratoire de la Côte d'Ivoire devra reposer sur le double concept d'une immigration légale s'effectuant dans le respect des textes qui nous régissent et d'une immigration utile à la fois au migrant, assuré de trouver sur notre sol, des conditions d'accueil facilitant son intégration économique et sociale".
 
" Il s'agira pour cela, conformément aux dispositions de la CEDEAO, contenues dans son protocole additionnel de 1986 sur la liberté de résidence au sein des Etats membres de la Communauté, d'établir un lien clair et objectif entre tout individu présent sur le territoire et l'administration ivoiriennes", a-t-il expliqué.
 
"Cela passe par le retour au droit communautaire et la détention de la carte de résident par tous les étrangers", a ajouté M. Bamba.
 
En appui à la Côte d'Ivoire pour la mise en place de cette politique migratoire, le Chef de mission de l'Organisation internationale des migrations (OIM) dans ce pays, David Coumber a déclaré que la migration répond aux besoins de main d'œuvre, d'apport d'investissements, de connaissance et de transfert de technologie indispensable au développement des hommes, mais elle n'est toutefois pas " sans conséquences".
 
Selon lui, la migration est souvent source d'insécurité et aussi à l'origine des perturbations d'ordre social, en rappelant que l'OIM a pour objectif d'atténuer les effets néfastes des flux migratoires à travers le monde.
 
Il a rappelé que l'OIM a pour mission d'aider les pays membres à mettre en place, un système de gestion efficace des migrations et fournit des orientations et des conseils techniques aux gouvernements désireux d'améliorer leurs procédures opérationnelles de gestion des migrations et des frontières.Ce séminaire prendra fin jeudi.
  SB/hs/ls/APA