Laurent Gbagbo prépare sa candidature à la présidentielle d'octobre 2020, un divorce à l'amiable annoncé avec Simone Gbagbo

  • 22/01/2020
  • Source : Linfodrome
Dans la perspective d'une candidature à la présidentielle d'octobre 2020, l'ancien président Laurent Gbagbo cherche à resserrer les rangs du Front populaire ivoirien (FPI), écrit la Lettre du Continent, dans sa livraison de mercredi 22 janvier 2020.

« Depuis début décembre, il  (Ndlr : Laurent Gbagbo) prépare activement le congrès du parti (Ndlr : Front populaire ivoirien) qui se tiendra  au mois de mai et durant lequel il devrait être investi  président de la formation », informe la Lettre du Continent (LC) dans sa publication du mercredi 22 janvier 2020. La LC souligne qu'à l'approche de la présidentielle d'octobre, l'ancien  président Laurent Gbagbo cherche à resserrer les  rangs du Front populaire ivoirien (FPI), en proie à de  violentes luttes intestines. « Le 5 janvier, lors d'un dîner  avec Pascal Affi N'Guessan, ce dernier a consenti à  troquer son siège de président du FPI contre celui de  vice-président (LC n°813). Après un froid glacial  avec sa première épouse Simone Gbagbo (LC  n°809), Laurent Gbagbo cherche par ailleurs à normaliser ses relations avec cette dernière. Il tente de négocier depuis plusieurs semaines un divorce à l'amiable.  Simone Gbagbo conditionne ce dernier au poste de  présidente du FPI. Une option inenvisageable pour


l'ex-chef de l’État, qui serait disposé à lui offrir un poste  de vice-présidente du parti », écrit la LC. La Lettre du Continent ajoute également que depuis le début du mois de décembre, Laurent Gbagbo confie à l'ensemble de son  cercle proche qu'il sera bel et bien le candidat du FPI  au scrutin d'octobre, en dépit des menaces judiciaires  qui continuent de peser sur lui (LC n°815). Pour  resserrer ses troupes, l'ancien président aurait missionné  son fidèle conseiller et ami Ahoua Don Mello lors d'un  tête-à-tête, le 3 décembre à Bruxelles, Belgique. Ce dernier est  notamment chargé d'élaborer un plan pour la "reconquête du pouvoir" (LC n°798).

I.B.