La STIB prend le contrôle de l'abattoir d'Abidjan pour sa modernisation.

  • 22/10/2013
  • Source : Apanews
L’abattoir de Port-Bouët, au Sud d’Abidjan, qui a été cédé à la Société des transports ivoiro-burkinabè (Stib), est en plein chantier de rénovation, a constaté mardi l’APA sur place.

L'ouvrage, d'un coût estimé à plus de 2,4 milliards de FCFA et décroché par la Stib après un appel d'offre sous l'ère de l'ex-gouverneur du district d'Abidjan, Pierre Amondji, enregistre déjà d'importants travaux. Près de 800 millions de FCFA ont été déjà investis dans la construction de la clôture.
 
« Il reste les travaux de construction des enclos et de finition pour terminer définitivement le chantier pour le bonheur de tous les usagers » a déclaré à APA, le président de l'Union ouest- africaine des marchands et importateurs de bétail, Moussa Losseni Koné.
 
M. Koné qui se prononçait sur l'évolution des travaux de modernisation de cet abattoir en a profité pour dresser le bilan des activités pendant la période de la fête musulmane de la Tabaski 2013.
 
A ce propos, Moussa Losseni Koné, a indiqué que pour ladite fête, le marché ivoirien a été approvisionné avec plus de 122 000 moutons convoyés par 399 camions et 71 wagons de train contre environ 85 000 bêtes pour la même fête religieuse lors de l'année dernière.
 
Il a imputé la mévente constatée cette année, à "la rentrée des classes" et l'option prise par certains musulmans de "s'associer pour acheter un bœuf" au lieu d'acheter individuellement un mouton.
 
C'est pourquoi, sur le nombre total des bêtes convoyées, 5 camions et 4 wagons contenant environ 4000 moutons ont été retournés parce qu'invendus.
 
Lors de la fête de l'Aid-El Kébir, célébrée le 15 octobre dernier, les consommateurs ont dénoncé la flambée des prix du mouton.
 
"Cette année les moutons n'étaient pas chers par rapport à l'année dernière. Seulement que la fête a coïncidé avec la rentrée et le principe islamique qui autorise les musulmans à se mettre en groupe pour acheter un boeuf ", s'est défendu Moussa Losseni Koné alors que les opérateurs, attribuent cette hausse des prix aux nombreuses taxes imposées par les syndicats de la filière bétail.