La question de la CEI au cœur des échanges entre Affi et Bédié à Daoukro

  • 12/08/2014
  • Source : AIP
Daoukro - Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a rencontré, ce lundi à Daoukro, son homologue du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, avec qui il a, pour l’essentiel, traité de la question relative à la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI) et de l’élection présidentielle de 2015, a-t-il révélé à sa sortie.

 Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) et ses alliés de l’Alliance des forces démocratiques (AFD) qui ont longtemps contesté la nouvelle ossature de la CEI ont finalement désigné, vendredi, leurs représentants, après être parvenus un consensus avec le gouvernement.

"Nous avons obtenu avec le gouvernement une CEI consensuelle, mais ce n’est qu’un principe", a affirmé Affi N’Guessan, indiquant qu’il s’agissait dès lors de rencontrer, à travers son président, le PDCI "un acteur majeur de la vie politique nationale et du processus électoral", afin qu’il concourt à la concrétisation de ce qui reste pour l’heure "un principe".
 
"Rien ne peut se décider sans la contribution du PDCI, donc sans la contribution du président Bédié", a-t-il laissé entendre, avant d’indiquer être venu sensibiliser ce parti sur "sa responsabilité dans la construction de la paix en Côte d’Ivoire et en tant qu’acteur impliqué dans la gestion actuelle".
 
"Nous pensons qu’il (le PDCI) a les moyens d’aider la Côte d’Ivoire à se retrouver autour de la CEI", a soutenu Affi N’Guessan, relevant par ailleurs que sa visite au président Bédié s’inscrit dans le cadre global de la campagne de lobbying que l’AFD a entreprise depuis plusieurs mois sur la politique nationale et le dialogue politique, pour des élections apaisées en 2015.
 
"La Côte d’Ivoire commence à entrer dans la phase des élections générales de 2015 et celles-ci représentent un enjeu capital pour le pays (…) Interpellés par cette échéance, nous avons engagé des contacts pour que la CEI jette les bases de futures élections générales apaisées répondant aux critères que nous avons énumérés", a-t-il signifié.
 
"Le pays a trop souffert. Depuis plus de 20 ans, nous allons d’affrontements en affrontements. Il y a un moment pour chaque chose. Nous considérons que notre responsabilité est de tout mettre en œuvre pour que cette avalanche d’affrontements, de morts, de souffrances, de pleurs, de destructions prenne fin avec les élections", a-t-il conclu.
 
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