La FIFA veut enrayer la crise qui mine le football ivoirien

  • 27/01/2018
  • Source : RFI
Les différents acteurs de la crise qui secoue le football ivoirien se retrouveront très prochainement à Zurich sur invitation de la Fédération internationale de football, a indiqué le 25 janvier 2018 la Fédération ivoirienne (FIF). Des clubs et plusieurs groupements d'intérêts ont réclamé le 29 décembre 2017 une assemblée générale extraordinaire pour demander le départ du président de la FIF, Augustin Sidy Diallo.

La Fédération internationale de football (FIFA) poursuit ses efforts pour enrayer la crise qui secoue le football ivoirien. Deux semaines après la visite à Abidjan d’un dirigeant de la FIFA, Véron Mosengo-Omba, la FIFA a proposé aux différentes factions qui s’opposent de dialoguer en Suisse.

« Nous entendons inviter les représentants des parties prenantes de ce conflit à une table ronde à Zurich afin de discuter des mesures à prendre pour surmonter la situation actuelle », indique un courrier adressé à la FIF.

Des clubs et plusieurs groupements d'intérêts ont réclamé le 29 décembre 2017 une assemblée générale extraordinaire pour exiger le départ du président de la FIF, Augustin Sidy Diallo.

Ce dernier est accusé de mauvaise gestion et se voit imputer les résultats en berne de l’équipe nationale (éliminations aux premiers tours de la CAN 2017 et du CHAN 2018, non-qualification pour la Coupe du monde 2018…).

Sur la forme, la FIFA donne raison à la direction de la FIF

Cette demande émanait de 38 des 76 clubs de 1re, 2e et 3e division, ainsi que de 4 « groupements d'intérêts membres » sur les 81 membres actifs de la FIF.

Le 9 janvier 2018, la FIF a toutefois déclaré « irrecevable » cette exigence du « G42 », estimant que les contestataires n’avaient plus la majorité légale requise, 4 des 42 signataires ayant entre temps fait machine arrière.

La FIFA a pris acte de cette décision « sans préjuger des griefs » formulés par les opposants à Sidy Diallo.

Dans sa correspondance, la Secrétaire générale de la FIFA, la Sénégalaise Fatma Samoura, a en effet estimé que « nonobstant ces considérations procédurales, […] les griefs articulés dans la demande du 29 décembre 2017 par une grande partie des membres de la FIF méritent d’être entendus et adressés ».