La CSCI lance le projet de Contrôle citoyen de l’action publique (CCAP)

  • 11/03/2014
  • Source : AIP
Abidjan - La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), en partenariat avec les ONG françaises Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre Solidaire) et Secours catholique, a procédé mardi à Abidjan, au lancement du projet de Contrôle citoyen de l’action publique (CCAP).

L’objectif du projet est de contribuer à l’amélioration de la démocratie participative car le CCAP constitue le prolongement de l’action gouvernementale de décentralisation sur le terrain. En effet, il induit la mobilisation, l’implication effective des organisations de la société civile et des populations à la base, dans la mise en œuvre des politiques publiques d’une part, la rédevabilité et la transparence dans la gestion des ressources publiques d’autre part.
 
Lors de la cérémonie de lancement portant sur « La rédevabilité, outil d'inclusion, de transparence et d’efficacité du développement », le coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouamé Christophe a situé l’importance du CCAP dans tout pays qui se veut démocratique et particulièrement dans une Côte d’Ivoire qui aspire à l’émergence, d’ici 2020.
 
S’appuyant sur des textes réglementaires qui consacrent le pouvoir aux individus de porter un regard sur l’action publique et de s’y impliquer, le premier responsable  de la plus grande faîtière d’associations, de syndicats et d’organisations de la société civile ivoirienne, a souligné que le CCAP est également en phase avec le Partenariat mondial de Busan (Corée du Sud, 2011).
 
Selon Dr Kouamé, le CCAP est un outil d’évaluation de la gouvernance offrant aux populations l’opportunité de s’exprimer sur l’état de la gouvernance, proposer des solutions et s’impliquer dans la mise en œuvre des programmes et projets de développement. « Le CCAP vise à créer un consensus et des conditions optimales sur la gouvernance. (…) Le CCAP n’est pas une Chambre d’accusation », a-t-il précisé.
 
La cérémonie a été marquée par la présentation faite par le chef du projet, Ouattara Diakalia, ainsi qu’une communication de la directrice générale de l’Ecole nationale  d’administration (ENA), Mme Evelyne Yapo, sur « La redevabilité». Ce, après le mot de bienvenue de M. Ange Dagaret-Dassaud, directeur de cabinet représentant le maire de la commune de Cocody, N’Goan Aka Mathias.