La création d’un Conseil des étudiants "ne met pas fin à l’existence de la FESCI" (SG Fesci)

  • 14/02/2014
  • Source : AIP
Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI), Mian Augustin, estime que la création de Conseils des étudiants dans les universités ivoiriennes "ne met pas fin à l’existence de la Fesci"et que les deux entités peuvent cohabiter.

"Nous ne sommes pas contre les conseils des étudiants. Ils constituent un prolongement de l’administration mais ne peuvent pas identifier et poser les problèmes des étudiants, parce qu’ils n’ont pas de moyens de pression sur les autorités pour faire aboutir les revendications des étudiants", a déclaré, vendredi, Mian Augustin, selon qui les conseils d’étudiants peuvent cohabiter avec les associations d’étudiants.
 
Pour lui, les Etats-Unis d’Amérique et la France ont des conseils d’étudiants qui coexistent avec les associations d’étudiants.
 
"Nous n’avons pas reçu de notification du ministère de l’Intérieur qui motive une quelconque dissolution de la FESCI", a ajouté Mian Augustin, qui dit être convaincu que "la FESCI ne peut pas être dissoute".
 
"Depuis la fin de la crise les étudiants rencontrent beaucoup de difficultés. Beaucoup de décisions sont prises qui ne nous arrangent pas mais nous sommes restés tranquilles, alors qu’ils ne viennent pas perturber la quiétude des étudiants", ajoute-t-il, annonçant une prochaine déclaration commune de l’ensemble des associations existant sur les campus des différentes universités ivoiriennes.
 
Le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé, jeudi, la création de « conseils d’étudiants » dans chaque université dans le cadre de la réforme du système universitaire à l’image des « student governement » des pays développés.
 
Une mission aux Etas-unis et au Canada a permis en effet de constater, dans ces pays, l’absence d'organisations d'étudiants au plan national, chaque université ayant en son sein une association regroupant l’ensemble de ses étudiants, tandis que la direction des associations ou organisations de chaque université est assurée par les meilleurs étudiants à la suite d'un processus d'élections démocratiques, fait savoir le ministère.