La Côte d'Ivoire recherche 227 milliards FCFA pour le financement de son plan multisectoriel de la nutrition

  • 16/09/2016
  • Source : APA
Le Premier ministre ivoirien , Daniel Kablan Duncan a exprimé, vendredi, un besoin de financement de 227 milliards FCFA sur 266,6 milliards pour le Plan national multisectoriel de nutrition ( PNMN) 2016 - 2020.

Daniel Kablan Duncan qui décortiquait le thème de la table ronde pour le financement de ce programme, ''Investir dans la nutrition pour une Côte d'Ivoire émergente'', a indiqué que sur un coût global de 266,6 milliards, l'Etat ivoirien va financer à hauteur de 40 milliards FCFA, soit 15% du montant.

Pour Kablan Duncan, le gouvernement ambitionne à travers ce plan , de garantir à l'ensemble de la population un ''statut nutritionnel optimal'' en vue d'améliorer son bien-être et soutenir durablement une croissance inclusive et le développement du pays.

"Le PNMN 2016 - 2020 d'un coût global de 266,6 milliards FCFA sera financé par l'Etat ivoirien à hauteur de 40 milliards. Ce qui fait ressortir un besoin de financement de 227 milliards FCFA à rechercher auprès des partenaires techniques financiers et du secteur privé'', a précisé M. Duncan, invitant le secteur privé et les partenaires techniques financiers (PTF) à ''s'engager du côté de l'Etat dans la mise en œuvre de ce plan'' à travers des partenariats public-privé, ''mutuellement'' avantageux.

Selon lui, au niveau social et humain, les dépenses pro -pauvres sont passées de 1080,3 milliards FCFA en 2012 à 1337 milliards FCFA en 2013 puis à 1521 milliards FCFA en 2014 et à 1716 milliards fcfa en 2015 pour atteindre 1998,5 milliards F en 2016, soit hausse de 84, 9% sur la période.

" La malnutrition qui se manifeste à la fois par la persistance de la sous nutrition et l'accentuation de la sur-nutrition constitue un réel problème de santé publique en Côte d'Ivoire. C'est donc à juste titre que le gouvernement entend accorder une plus grande priorité à la lutte contre ce fléau», a t-il souligné.

La situation nutritionnelle révèle que la prévalence du retard de croissance est passée de 34% en 2006 à 29,8% en 2012 . Un taux déclaré largement au-delà du taux d'acceptabilité de 20% prescrit par l'organisation mondiale de la santé (OMS).

MC/hs/ls/ys/ls/APA