L’UNICEF préoccupé par les frais annexes et la violence en milieu scolaire

  • 12/12/2018
  • Source : APA
Le Représentant –Résident du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) en Côte d’Ivoire, Dr Aboubacar Kampo, a regretté, mardi, la question des frais annexes et des violences en milieu scolaire, appelant les autorités ivoiriennes à y trouver des solutions, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce haut fonctionnaire des Nations unies en poste en Côte d’Ivoire, s’exprimait lors des travaux de la revue annuelle du secteur de l’éducation, en présence des ministres en charge de la question.

« Je ne saurais omettre de relever deux phénomènes qui nous préoccupent, à savoir les frais annexes à payer dans les écoles et établissements secondaires ainsi que la résurgence de nouvelles formes de violences dans les écoles et universités » , a fait savoir Aboubacar Kampo, chef de file des partenaires techniques et financiers dans le secteur de l’éducation et de la formation à l’occasion de la tenue de cette revue conjointe qui regroupe plusieurs acteurs .

En ce qui concerne la violence, M. Kampo a appelé, « le gouvernement à prendre des actions pertinentes pour créer un climat apaisé dans les écoles, établissements secondaires et universités ». Par ailleurs, le Représentant de l’UNICEF a relevé que « la problématique de la formation professionnelle des jeunes et de leur emploi représente un aspect critique de la nouvelle réforme ».

« Les entreprises ivoiriennes ont besoin d’une main d’œuvre qualifiée et c’est tout le sens de cette réforme qui vise à impliquer le secteur productif dans l’identification des formations à mettre en œuvre », a insisté Aboubacar Kampo qui souligne la nécessité « de booster cette réforme de l’enseignement technique et la formation professionnelle et de valider les textes de la réforme, notamment le financement des branches et la gouvernance des centres de formation ».

« Nous sommes nous aussi préoccupés par la question de la violence », a rétorqué pour sa part, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdallah Toikeusse Mabri, annonçant « le retour d’une meilleure organisation de la vie ».

Pour le ministre Mabri, qui avait à ses côtés sa collègue de l’éducation nationale, Kandia Camara, « il faut que les campus revivent avec toutes les activités y compris les culturelles, sportives. Il faut que la qualité de la vie sur les campus soit assurée ».

Le ministre Mabri a rassuré les partenaires que « l’éducation et la formation ont été de tout temps, une priorité pour les autorités », toute chose qui a conduit « à faire des investissements importants structurants » saluant dans la foulée leurs efforts.

Depuis 2007, le secteur Éducation/Formation de la Côte d’Ivoire s’est engagé dans une démarche dynamique de planification sectorielle traitant les problématiques de l’ensemble du secteur de l’Éducation et de la Formation (du préscolaire à l’Enseignement Supérieur, en passant par l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle).

Avec le soutien des Partenaires Techniques et Financiers (PTF), la Côte d’Ivoire a élaboré deux plans sectoriels dont le premier est le Plan d’Action à Moyen Terme (PAMT) pour la période 2012-2014 et le second, le Plan Sectoriel Éducation/Formation (PSE) 2016-2025.

Les revues sectorielles conjointes sont un outil essentiel du processus de suivi des performances et d’évaluation de l’exécution du Plan sectoriel.

La revue sectorielle conjointe de l’année 2018 vise à faire un point documenté de l’état d’avancement des activités planifiées au cours de l’année 2017.

Elle a pour objectif principal de déterminer dans quelle mesure la réalisation des activités prévues contribuent à l’accomplissement des résultats attendus et d’ajuster les prévisions en conséquence. Plusieurs ateliers, communications sont prévues au cours de cette activité qui s’achève jeudi.

SY/ls/APA