L’émergence et le genre au cœur d’un panel à Abidjan

Un panel sur le genre et l’émergence a eu lieu à Abidjan, en marge de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique.

Animée par six panelistes, notamment la ministre de la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, la présidente de la Fédération des femmes d’affaires de la CEDEAO, Bamezon-Toulan Candide, le Commissaire au plan tanzanien, Ahmed Makamé Hadj, et l’universitaire sud-africain Alinah K.

Segobye, cette rencontre a permis de souligner que toutes les politiques qui doivent conduire à l’émergence tiennent compte du concept genre qui doit être inclusif, transversal, de sorte que les hommes et les femmes participent dans l’équité et avec les mêmes chances et mêmes droits au développement de leur pays.

"Dans une démarche vers l’émergence, on doit s’interroger sur l’efficacité de la prise en compte du concept genre (…) Le genre n’est pas un prétexte pour privilégier la femme, mais pour permettre à l’homme et à la femme de contribuer au développement du pays avec une égalité de chance", a souligné Mme Ouloto.

Ouverte mercredi, la conférence internationale sur l’émergence qui a pris fin vendredi a eu pour objectif de stimuler le débat et les échanges sur la problématique de l’émergence et des dynamiques qui ont permis les transformations économiques et sociales intervenues dans les pays dits "émergents".

Quelque 300 experts issus d’une quarantaine de pays ont pris part à cette rencontre de haut niveau.