L'attaque de Grabo livre ses secrets dans la presse ivoirienne

  • 17/05/2014
  • Source : APA
La presse ivoirienne livre dans sa livraison de samedi, sur l'ensemble du territoire national, les secrets de l'attaque du village de Fêtai dans la sous-préfecture de Grabo au Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire, qui a fait treize morts dont deux enfants.

"Agressions répétées contre la paix et la réconciliation, vos attaques tuent Gbagbo", affiche en Une, le quotidien Le Patriote qui dresse un bilan de "treize morts dont dix civils innocents" . "L'armée reste début", ajoute ce journal.
 
Notre Voie, croit savoir pour sa part en Une, la vérité sur Grabo et ce qui se cache derrière les attaques. Le quotidien à capitaux publics, Fraternité Matin ouvre ses colonnes au ministre auprès du président de la République chargé de la défense Paul Koffi Koffi. "Nous n'avons pas affaire à une situation politique", dit-il.
 
A la Une de Soir Info, un témoin de ces affrontements entre assaillants et Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) révèle que "les envahisseurs ont découpé des enfants et enlevé des femmes". 
 
Pour L'Inter, 48heures après l'attaque de Grabo, "Soro accuse les jeunes Kroumen", quand Paul Koffi Koffi, le ministre de la défense ajoute que "ce sont des bandits". Ce journal indique également que treize morts dont deux enfants sont annoncés. 
 
Ces chiffres sont confirmés par le quotidien Le Nouveau Réveil. Selon lui, parmi les treize morts de cette attaque survenue tôt jeudi matin, il y a dix civils et trois militaires.
 
"Soro accuse des jeunes Kroumen", titre L'Intelligent d'Abidjan qui citant le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, précise qu'ils ont tué 5 burkinabé et allochtones, et ont brûlé des maisons. 
 
L'Expression croit de son côté savoir comment l'opération de cette attaque de Grabo a été planifiée. "Ce sont des miliciens qui tuent", affirme le ministre de la défense, Paul Koffi Koffi dans les colonnes de ce journal, là où Le Nouveau Courrier écrit que Guillaume Soro "livre les Kroumen à la vindicte populaire". 
 
LS/APA