L'ambassadeur américain félicite la Côte d’Ivoire dans ses efforts de lutte contre la corruption

  • 03/04/2014
  • Source : AIP
Abidjan - L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Terence P. McCulley, a félicité jeudi la Côte d’Ivoire, dans ses efforts de lutte contre la corruption et a encouragé le gouvernement ivoirien à poursuivre dans cette lancée, afin d'être éligible aux financements du Millenium Challenge Corporation(MCC).

La Côte d'Ivoire devra satisfaire à dix indicateurs sur 20, afin d'être éligible, indique-t-on.
 
"La Côte d’Ivoire se classe actuellement juste au-dessus de la médiane par rapport à cet indicateur. En tant que fonctionnaire du gouvernement dans un  service clé, je vous félicite pour ce résultat(…) un pays doit satisfaire au moins dix des indicateurs avant de pouvoir bénéficier des financements du MCC y compris ceux liés à la bonne gouvernance, à la corruption" , a affirmé SEM Terrence , exhortant le gouvernement ivoirien à  ne pas perdre sa place.
 
" En raison de la façon dont le classement pour le MCC se fait d’un pays par rapport à un autre, la Côte d’Ivoire pourrait facilement perdre sa place si les résultats obtenus en matière de lutte contre la corruption ne sont pas consolidés et améliorés dans les mois à venir", a-t-il prévenu.
 
Intervenant  à l’ouverture d’un atelier organisé par l’ambassade américaine à l’endroit des cadres des Impôts, sur" l’éthique, la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance", SEM Terrence a fait savoir que le MCC est un programme du gouvernement qui offre des financements aux pays ayant mis en œuvre des politiques qui favorisent la bonne gouvernance, la liberté économique et l’investissement dans la secteur public et qui utilisent 20 indicateurs indépendants pour évaluer cette performance.
 
Il a en outre rappelé que la Côte d’Ivoire a satisfait neuf indicateurs en 2013 contre seulement cinq en 2012 et que l’indicateur du contrôle de la corruption du MCC démontre que "la corruption entrave la croissance en augmentant les coûts, en réduisant la productivité, en décourageant l’investissement".
 
amak/ask