Justice française: Les Avoirs de Banny au centre d’un procès

  • 18/10/2013
  • Source : Soir Info
Six ans que dure le procès que Charles Konan Banny, ex-Premier ministre et président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (Cdvr), a intenté contre le périodique français ‘’ La Lettre du continent’’.

Dans son édition du 2 octobre 2013, ce journal revient sur cette affaire et apprend que son dénouement pourrait intervenir le 23 octobre 2013, date de la prochaine audience. Banny n’a pas admis que le périodique ait relevé qu’il posséderait des comptes bancaires à l’étranger, notamment à la Banque cantonale de Genève, à l’UBS et au Crédit Suisse.
 
Tout comme l’ex-Premier ministre s’est offusqué devant la persistance de ce journal, maintenant ses informations sur ces comptes qui appartiendraient à Banny, en plus du fait qu’il serait actionnaires dans plusieurs sociétés à travers le monde. ‘’ La Lettre du continent’’ a même relevé que Banny a bénéficié d’un transfert de fonds sur l’un de ses comptes en Suisse. Ce journal précise que toutes ces tentatives pour rencontrer Banny afin d’avoir sa version des faits ont été sans succès.
 
Toutefois, en réaction à ces divers articles, l’ex-gouverneur de la Bceao a diffusé dans la presse un communiqué dans lequel il affirmait n’avoir aucun compte où que ce soit à l’étranger. C’est donc dans cette logique, que le président  de la Cdvr a saisi la justice française contre  ‘’ La Lettre du continent’’ pour ‘’ allégation de faits précis contraires à l’honneur et à sa considération’’. Concernant l’affaire, les responsables du journal ont souhaité que Charles Konan Banny comparaisse personnellement au procès. N’y voyant aucun inconvénient, selon le journal incriminé, Banny ne s'est jamais présenté à l’audience, arguant qu’il avait un agenda chargé.
 
Hier après-midi, nous avons joint le porte-parole de la Cdvr et Conseiller en communication de Banny, Franck Sran Kouassi, afin de savoir si son patron sera à l’audience du 23 octobre 2013. « C’est une affaire strictement privée. Je ne peux vous en dire plus, en ma qualité de porte-parole de la Cdvr… », nous a-t-il dit.     
 
A.BOUABRE