Journée internationale de la lutte contre la traite des personnes : Les messages de Myss Belmonde Dogo et Aka Aouélé aux jeunes

  • 18/08/2021
  • Source : Linfodrome
La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo a appelé les candidats à l'immigration à prendre les témoignages de leurs camarades victimes de maltraitance comme une « parole d’évangile ».

La célébration de la Journée internationale de la lutte contre la traite des personnes, ce 16 août 2021 à Aboisso, a été l'occasion pour la ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo de passer un message fort à la jeunesse ivoirienne. Elle a demandé à ces derniers de s'inspirer des témoignages de leurs camarades victimes de maltraitance comme une « parole d’évangile » pour leur prise de décision d'aller à l'aventure. Car dit-elle, « mieux vaut mettre en place une Activité génératrice de revenus (Agr) chez soi, que de mobiliser de fortes sommes d’argent pour tenter une aventure à l’extérieur à la recherche d’un mieux-être et risquer sa vie ».

La traite des personnes appelée aussi esclavage des temps modernes affecte les femmes, filles, jeunes et enfants. C’est pourquoi Aka Aouélé, Parrain de la cérémonie a demandé que les populations soient sensibilisées sur les dangers de ce fléau qui prend de l’ampleur dans le monde entier. « Ce sont particulièrement nos jeunes qui en subissent les désastreuses conséquences de ce phénomène. Il est important d’accentuer les campagnes de sensibilisation afin que nos populations qui sont les premières concernées arrivent à prendre conscience », a exhorté le président du Conseil Régional du Sud-Comoé. Il s’est, par ailleurs, réjoui du choix porté sur la ville d’Aboisso pour la célébration de cette journée du fait que cette localité fait l’objet de transit et de destination des victimes de traites des personnes. Aka Aouélé a, par la suite, rassuré la ministre Belmonde Dogo sur la détermination des autorités de la ville d’Aboisso à faire en sorte que les populations ne soient pas livrées au trafic humain.

Irène BATH