JIFA : La gestion rationnelle du budget familiale facteur de cohésion sociale au sein de la famille, selon des experts

  • 14/05/2014
  • Source : AIP
Abidjan - Une conférence publique sur « la gestion rationnelle du budget comme instrument de cohésion et d’équilibre familiale », a été co-animée mardi à Abidjan par le directeur de cabinet du Conseil économique et social, Kouadio Kouamé Bernadin, et le directeur de l’ONG Yacoli, Lorougnon Emmanuel, en prélude à la Journée internationale de la famille (JIFA) qui sera célébrée officiellement jeudi.

Au cours de cette conférence, M. Lorougnon a fait savoir que des études révèlent que sur 100 salariés ivoiriens, seulement 25% arrivent à atteindre sereinement les trente jours de la fin du mois.
 
Les 75% a-t-il fait savoir, finissent le mois soit endettés,  soit croulant sous le poids des problèmes de famille  ou tiraillés par les usuriers.
 
« Quant aux retraités, il n’y’a que 20% qui arrivent à se réaliser, à atteindre une espérance de vie  de 60 à 70 ans parce que la retraite  n’a pas été bien préparée  », a soutenu M. Lorougnon.
 
Comme solution, le conférencier a donc proposé la gestion du budget familial comme une PME, une industrie, où le conseil d’administration tenu par la femme et l’homme, définissent clairement leur avoir net, après avoir soustrait les dettes. Ensuite, ceux-ci font l’état des lieux  en vue de se fixer des objectifs.
 
Cette collaboration du couple, a soutenu M. Lorougnon, doit se faire dans la transparence, c’est-à-dire, savoir le revenu global de la famille, connaître la contribution de  chacun, faire un suivi des dépenses, s’engager dans le système des enveloppes où le couple sépare l’argent  du transport de la famille, du repas, de ce qui a attrait à la santé etc. « En somme il faut disposer d’un carnet de suivi du budget de famille », a-t-il expliqué.
 
 Selon le conférencier, c’est de cette bonne gestion que peut découler une épargne qui va contribuer à réaliser des projets pour le bien- être de la famille.
 
Quand à M. Kouadio Kouamé, il a ajouté pour sa part que le développement doit partir de la plus petite cellule de base de la société c’est à dire la famille, et que quand la famille s’enrichit, l’Etat s’enrichit.
 
amak/tm