Jeunesse et Sida en Côte d’Ivoire : 51% de jeunes n’utilisent pas le préservatif

  • 03/12/2013
  • Source : Nouveau Reveil
La journée mondiale de lutte contre le Sida a été officiellement célébrée, le dimanche 1er décembre dernier, au stade Konan Raphaël de Marcory.

«Objectif zéro» est le thème retenu pour la période 2011-2012. Cet objectif se décline cette année en trilogie : «Zéro nouvelle infection à Vih, zéro décès lié au sida et zéro discrimination».

Par cet objectif, l’Onusida vise à garantir l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de Vih en vue de renforcer l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. La ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida s’est réjoui des efforts du gouvernement ivoirien «De façon plus précise, en matière de prévention, nous avons augmenté la couverture nationale en sites pour le conseil (1046 établissements sanitaires sur 1784 offrent le CD soit 59% en 2012) et 93% des personnes conseillées ont pu être dépistées» a indiqué la minsitre Goudou-Coffie Rayonde. Elle a également noté des progrès, notamment «la baisse du taux de prévalence qui est passé de 4,7% à 3,7% en 2012».

Elle a aussi relevé le comportement à risque de la jeunesse ivoirienne face aux Ist et au Vih : «Nos enfants sont très tôt sexuellement actifs avec des rapports sexuels non protégés, occasionnant une augmentation des Ist et des grossesses non désirées en milieu scolaire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 5076 cas de grossesses ont été enregistrés pour l’année scolaires 2012-2O13 ; une prévalence du Vih de 1,3% chez les jeunes de 15-24 ans selon l’EDS 2011-2012 ; 51% d’entre eux n’utilisent pas de préservatifs lors des rapports à risque et la connaissance du Vih est seulement de 17%» a-t-elle révélé.

L’ambassadeur des Etats-Unis a, lui, fait le bilan des actions de son pays à travers le Pepfar dans la lutte contre le Sida au plan mondial : «Les efforts du Pepfar ont permis d’éviter la transmission mère-enfant et plus d’un million d’Ivoiriens connaissent leur statut» a-t-il dit. 
 
François Konan