Jeunesse: Alain Lobognon relance le programme du mérite international

  • 14/08/2013
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Le ministère de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs a décidé de relancer le programme du mérite international de la jeunesse. L’information a été donnée par Célestin Houphouët du secrétariat technique de ce programme au ministère, au cours d’un séminaire de formation qui s’est tenu du 13 au 14 août, à Abidjan-Port-Bouët.

Organisé en direction des directeurs régionaux et départementaux de la jeunesse ainsi que les responsables socio-culturels des mairies, ce séminaire vise à instruire, selon lui, les formateurs des formateurs sur la nécessité de l’implantation du programme du mérite international de la jeunesse dans toutes les localités de la Côte d’Ivoire.

« Arrivé en Côte d’Ivoire en 1989, ce programme n’a pas connu de succès. Il n’a survécu qu’à travers la mairie de Port-Bouët », a-t-il précisé. C’est pourquoi, il a souhaité une plus grande implication des fédérations de jeunesse pour le conduire.

Pour le directeur de l’autorité nationale du mérite, Zangré Dramane, ce séminaire va permettre aux formateurs des formateurs d’avoir une idée large sur le programme du mérite international de la jeunesse. « C’est un programme de développement qui s’adresse aux jeunes de 14 à 25 ans. Il a quatre secteurs d’activités. A savoir, l’altruisme (apprendre aux jeunes à aimer leurs prochains à travers une activité communautaire), l’aptitude et intérêts (leur permettre de se familiariser avec un métier), le loisir sportif et le voyage d’aventure (une épreuve d’endurance) », a-t-il expliqué.

L’accomplissement de ces 4 secteurs du programme, a-t-il indiqué, permet aux jeunes d’avoir une médaille de bronze, d’argent ou d’or respectivement en 6 , 12 ou 18 mois d’exercice.

« Ce séminaire va permettre aux directeurs régionaux de s’approprier ce programme pour la lutte contre la pauvreté, l’insertion de la jeunesse », a-t-il souligné. Avant d’affirmer: « c’est un instrument efficace pour la paix et la réconciliation nationale puisqu’il ne fait pas de distinction entre les jeunes ».

Pour lui, ce programme est également un véritable instrument pour une intégration véritable entre tous les jeunes de toutes les confessions religieuses et ethniques.

Avec près de 32 000 jeunes inscrits, Zangré Dramane avoue que cela peut contribuer à la lutte contre la pauvreté et favoriser la cohésion sociale. Car, il se présente comme une plate-forme d’échanges et de rencontres.

Pour l’heure, ce sont les responsables départementaux, régionaux de la jeunesse et socio-culturels des mairies de Didiévi, Bongouanou, Bondoukou, Daloa, Bouaké, Minignan, Man, Dabou, Abobo et Yopougon qui sont en formation.

CHECKNA D. Salif