Inhumation de Mahan Gahé : Affi N’Guessan aujourd’hui à Diboké

  • 09/11/2013
  • Source : L'Inter
Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, mettra ce jour un bémol à sa tournée dans l’ouest de la Côte d’ivoire afin de prendre part à l’inhumation de Basile Mahan Gahé, ancien secrétaire général de la centrale syndicale ’’DIGNITE’’.

Décédé le 16 septembre dernier, Mahan Gahé va effectuer le voyage sans retour. Ex-détenu de la crise post-électorale, il a séjourné à la Maison d’arrêt et de correction de Boundiali, du 09 juillet 2011 au 21 décembre 2012, sans compter les périodes de privation de liberté d’avril à juillet 2011, avant de bénéficier d’une liberté provisoire en décembre 2012.
La levée du corps s’est déroulée le jeudi 07 novembre dernier. Elle a été suivie de la messe de requiem à la cathédrale Saint-Paul du Plateau, puis d’une escale au siège de la centrale Dignité, et du transfert du corps à Diboké, département de Blolequin où aura lieu l’inhumation ce samedi.
Affi N’Guessan et sa délégation, selon notre informateur, prendront une part active à la cérémonie de ce jour qui accompagne l’enterrement de leur camarade de lutte. Mais, la veille déjà, le responsable de l’ex-parti au pouvoir a remercié les populations de la ville d’Issia qui l’ont reçu deux jours durant.

Au cours du meeting de clôture qui s’est tenu non loin de la préfecture de ladite ville, le premier responsable du FPI a dit ’’yako’’ à tous ses militants qui ont souffert le martyr pendant la crise post-électorale. Il a exprimé la compassion de son parti, non sans saluer la mémoire de deux illustres personnalités : Bohoun Bouabré et Désiré Tagro, deux illustres fils du département d’Issia, défunts de la crise post-électorale.
«Ces deux cadres se sont révélé à la Côte d’Ivoire grâce à Laurent Gbagbo qui a détecté en eux des valeurs. Chacun d’eux a marqué la Côte d’Ivoire et l’Afrique. Leurs noms seront dans l’histoire », a souligné Affi. Après quoi, il a exigé la libération de Laurent Gbagbo et de tous les autres détenus de la crise post-électorale.
 
C.D