Hôpital de la Police nationale: Ça rackette fort

Les fonctionnaires de Police malades qui espéraient trouver la solution en se rendant à l’hôpital de la Police ne sont pas au bout de leur peine. Ils sont pour la plupart victime de racket de la part du personnel soignant. « On me réclame deux mille francs Cfa avant la consultation parce que je n’ai pas sur moi la carte du fonds (fonds de prévoyance de la police nationale, ndlr) alors que j’ai prouvé que j’en fais partie.

Surtout qu’ils peuvent facilement vérifier sur leurs listes », a tempêté A. Serge, sergent dans une unité d’intervention de Police, venu se faire ausculter, le vendredi 6 septembre 2013. Ce cas malheureux a été vécu par T. S., officier de Police et un collègue ainsi que trois compagnons d’infortune. « Nous étions obligés de débourser deux mille francs cfa avant d’être reçus comme si nous étions des civiles.

Qu’on nous dise que c’est une clinique privée qui ne bénéficie pas de la subvention du fonds », a tenu à dénoncer l’officier. Pour leur part, les responsables dudit hôpital n’ont pas voulu s’exprimer sans l’autorisation de la hiérarchie. Toutefois, l’un d’eux, sous le couvert de l’anonymat, a démenti « ces allégations mensongères qui jettent le discrédit sur l’unité sanitaire de la Police nationale qui connaît, certes, quelques difficultés de fonctionnement ».