Hollande, le 2ème président français socialiste en Côte d’Ivoire

  • 15/07/2014
  • Source : APA
La prochaine visite officielle de François Hollande en Côte d’Ivoire, le 17 juillet, sera la deuxième du genre d’un chef de l’Etat socialiste français aux bords de la lagune Ebrié, après celle de François Mitterrand en 1982.

L'axe-Abidjan-Paris a toujours célébré l'amitié entre la France et la Côte d'Ivoire par des visites d'Etat ou officielles des locataires de l'Elysée à la Côte d'Ivoire.
 
Cinq présidents français de la Vème République ont séjourné en Côte d'Ivoire depuis 1958, dans le cadre de visite officielle ou visite d'Etat dont quatre chefs de l'Etat de la Droite, Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac et un de la Gauche, le socialiste François Mitterrand.
 
C'est le 25 août 1958 que le premier président de la Vè République française, Charles de Gaulle ouvre le bal des visites d'Etat en Côte d'Ivoire où il s'était rendu le 10 mars 1953.
 
Le 8 février 1971, son successeur à la tête de l'Etat français, Georges Pompidou (1969-1974) est l'hôte de la Côte d'Ivoire de Félix Houphouët-Boigny, dans le cadre d'une visite officielle.
 
Valéry Giscard d'Estaing, le troisième président de la Vème République (1974-1981), en visite officielle et d'amitié, séjourne en côte d'Ivoire du 11 au 15 janvier 1978. Le boulevard reliant l'aéroport Félix Houphouët-Boigny au centre-ville d'Abidjan est baptisé du nom du président français.
 
François Mitterrand, le premier président socialiste(1981-1988 et 1988-1995) est reçu par le Président Houphouët-Boigny, en 1982, pour une visite officielle.
 
Le 22 juillet 1995, c'est le président Henri Konan Bédié qui accueille son homologue français Jacques Chirac (1995-2002 et 2002-2007) pour une visite d'Etat de trois jours qui le conduira à Yamoussoukro.
 
Durant son mandat (2007-2012), Nicolas Sarkozy n'est venu en Côte d'Ivoire qu'à la faveur de l'investiture du Président Alassane Ouattara le 21 mai 2011. De ce fait, il est l'unique chef de l'Etat français de la 5ème République à ne pas sacrifier à la tradition.
 
HS/ls/APA