Hamed Bakayoko: “La Police économique a un rôle essentiel dans un pays qui se veut émergent

  • 01/02/2014
  • Source : Le Patriote
Une année bien remplie. En 2013, la police économique en Côte d’Ivoire a tenu son rôle dans la lutte contre les infractions économiques, douanières, fiscales, aux droits des affaires, l’escroquerie, l’abus de confiance et la corruption, qui plombent en général la croissance économique.

Hier, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a saisi l’occasion du repas de corps organisé par cette direction de la police ivoirienne, pour faire le bilan de l’an dernier et dégager les perspectives pour encourager les enquêteurs à poursuivre le travail remarquable qu’ils ont abattu en 2013. En effet, selon lui, sur le chemin de l’émergence de la Côte d’Ivoire, la police économique a une grande contribution à apporter.

«Dans un pays qui se veut émergent, la police économique a un rôle essentiel. C’est pourquoi, je vous encourage à poursuivre les efforts consentis en 2013 pour le redressement de notre économie. Aujourd’hui, l’image de la police ivoirienne est bonne et vous devez garder le cap par le travail et le respect du citoyen », a-t-il exhorté.

Avant de rendre un vibrant hommage au général Tapé Blé, appelé à faire valoir ses droits à la retraite, pour sa contribution essentielle dans la bataille pour la maitrise des questions de police après la crise postélectorale. Le commissaire principal, Timité Namory, directeur général de la police économique, a profité pour faire le bilan de l’année écoulée.

«Au cours de l’année 2013, la DPEF a reçu 1832 dossiers dont 1298 ont été élucidés et transmis au parquet soit un taux de réalisation de 70,85%. Le préjudice global des infractions s’élève à 66 800 555 337 FCFA dont 27 474 608 631 FCFA pour ce qui concerne le préjudice à l’Etat de Côte d’Ivoire. 257 personnes ont été déférées devant les tribunaux », a-t-il dévoilé.

Avant de rassurer le ministre d’Etat sur l’engagement de ses hommes à traquer les fossoyeurs de l’économie jusqu’à leur derniers retranchements. Surtout que selon lui, sa direction qui était le parent pauvre de la police nationale a été dotée en ordinateurs et en véhicules par les soins du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. A la fin de la fête, les meilleurs procéduriers, notamment le commissaire Aya Anne-Marie, le commissaire Doa Théodule, le commissaire Kouadio Remy ont été récompensés pour leurs efforts.
 
LO