Gnénéma Coulibaly et l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire ont eu une séance de travail

  • 09/05/2015
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan
Formation, construction d’infrastructures, informatisation de la Justice et réinsertion des ex-détenus sont les principaux sujets débattus au cours d’une audience accordée le jeudi 7 mai 2015 par Gnénéma Coulibaly, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques à Lus Prados Cavarrubias, l’ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire

. A la fin de cette audience qui a eu lieu à son cabinet au Plateau, Gnénéma Coulibaly s’est réjoui de l’intérêt que portent plusieurs pays, par le biais de leurs ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, au fonctionnement de la Justice ivoirienne.

« Ces pays ont un intérêt pour le fonctionnement de la Justice ivoirienne. Et nous sommes dans un monde où la communication et les contacts de terrain sont plus porteurs que les ouï-dire. Je me félicite que les ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire viennent à nous pour comprendre ce qui se passe dans le pays en matière de justice. 
 
Il y a tellement de sons de cloche à travers la presse, que je salue cette attitude de venir à nous. (..) Nous avons eu le temps de faire le tour de tous les sujets, tous les projets de développement, mais également des questions d’actualité judiciaire. (…) Il s’est renseigné sur les procédés selon lesquels les procès se déroulent en Côte d’Ivoire parce que chaque pays a sa dynamique judiciaire », a déclaré Gnénéma Coulibaly.

Avant lui, Lus Prados Cavarrubias a fait savoir qu’il s’est agi d’une visite de courtoisie qui a consisté pour lui, à se présenter au Garde des Sceaux en raison de sa récente prise de fonction en tant qu’ambassadeur en Côte d’Ivoire. En ce qui concerne les sujets au cœur de ses échanges avec le Garde des Sceaux ivoirien, l’ambassadeur Lus Prados a précisé : « Nous avons parlé de la Justice ivoirienne.

Il m’a expliqué les projets du gouvernement pour la Justice. Nous avons également parlé des différentes possibilités de coopération entre le ministère de la Justice de la Côte d’Ivoire et celui d’Espagne.

Et en général, entre les systèmes judiciaires ivoiriens et espagnols. (…) Les domaines sur lesquels nous avons échangé sont en rapport avec la formation, les infrastructures, l’informatisation de la Justice, la réinsertion des ex-détenus ». Il a enfin espéré une coopération concrète entre l’Espagne et la Côte d’Ivoire dans le domaine de la Justice.
 
A.A