Gbagbo, Sarkozy et la CEI se partagent la Une des journaux ivoiriens

  • 03/07/2014
  • Source : APA
Le livre co-signé par Laurent Gbagbo et le journaliste français François Mattei, la mise en examen de l’ex-président Nicolas Sarkozy et la nouvelle composition de la Commission électorale indépendante (CEI), occupent une place de choix dans les colonnes des quotidiens ivoiriens parus ce jeudi.

Après avoir insulté Sarkozy, Ouattara, Chirac et Soro, « Gbagbo se dégonfle », affiche Le Patriote. 
 
L'ancien chef de l'Etat selon, le journal dit « ne pas être l'auteur de ce livre » dont « Mattei assumera toute la responsabilité », rapporte Le Patriote qui annonce, également, « la réédition de l'ouvrage avec des parties en moins ».
 
« Rebondissement après la sortie de son livre : Gbagbo conteste des passages' renchérit Soir Info qui annonce la « sortie d'une autre version ce vendredi ». 
 
Ce qui fait écrire à L'Inter qu'à peine sorti « grosse polémique autour du livre de Gbagbo ». « Tout risque de changer », prévient le confrère.
 
Quant à L'Expression, il y voit « une grosse arnaque » et explique « comment François Mattei a voulu abuser tout le monde ». LG Infos dévoile que « le président Gbagbo fait des précisions » dans la « réédition du livre ».
 
« Arrivé à Abidjan hier : le livre sur Gbagbo en rupture de stock », constate Le Temps. Pour Notre Voie qui publie un extrait du livre ‘'pour la vérité et la justice'', « Gbagbo décortique la classe politique française ».
 
L'actualité politique française, avec les ennuis judiciaires de l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, la presse ivoirienne s'en fait, justement, écho. 
 
« Après 15 h de violon à Paris : Sarkozy à la porte de la prison », barre à sa Une Notre Voie. L'ex-président français mis en examen déclare dans les colonnes de Le Nouveau Réveil qu'il y a « une volonté de m'humilier ».
 
Cependant, Sarkozy, « victime d'une cabale politique », annonce « son retour » selon Le Patriote. L'Intelligent d'Abidjan relève que « Sarkozy contre-attaque avec fracs » quand LG Infos croit savoir « comment le piège s'est refermé » sur l'ex-président français qui risque « 10 ans de prison ferme » requiert Le Quotidien d'Abidjan.
 
Fraternité Matin, informe pour sa part, que « Le Fpi et ses alliés refusent de siéger à la CEI ». 
 
« C'est une erreur… », analyse le Porte-parole du gouvernement, le ministre Bruno Koné, dans les colonnes du même journal .
 
Pour Le Nouveau Réveil qui présente « le tableau comparatif de la CEI sous Gbagbo et Ouattara », Gbagbo et ses hommes « étaient plus nombreux dans l'ancienne CEI ».
 
  HS/of/APA