FPI de Gbagbo reprend espoir présidentiel après des années de boycott

  • 10/08/2015
  • Source : Reuters
Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo de Côte-d’Ivoire a choisi son chef, Pascal Affi N’Guessan, à courir dans une élection présidentielle le 25 octobre qui marquera son retour à la politique électorale suite à une série de boycotts depuis un brève guerre de 2011.

Gbagbo est en attente de procès devant la Cour pénale internationale pour sa responsabilité présumée dans des crimes contre l’humanité commis pendant le conflit, qui a été déclenchée par son refus de reconnaître sa défaite par Alassane Ouattara à l’élection de 2010.
 
Des milliers de membres et sympathisants du Front populaire ivoirien (FPI) scandaient "Gbagbo libre» et «président Affi" lors d’un rassemblement dans la capitale commerciale Abidjan le samedi.
 
Côte-d’Ivoire, la plus grande économie d’expression française à l’ouest Afrique et premier producteur de cacao du monde, a connu un renouveau économique rapide sous la présidence de M. Ouattara qui a fait tourner la tête des investisseurs étrangers.
 
Toutefois, dans son discours à ses partisans, N’Guessan axée sur la lenteur de la réconciliation nationale et la justice perçue unilatérale dans le sillage de la guerre, les questions pour lesquelles Ouattara a reçu de fortes critiques des groupes de défense des droits.
 
"La paix est non seulement le silence des armes. Peut-on dire que Côte-d’Ivoire est en paix lorsque le président Gbagbo est à La Haye? Avec des centaines de prisonniers politiques en prison, Côte-d’Ivoire ne sont pas en paix", at-il dit.
 
Bien que Ouattara est fortement favorisée pour gagner réélection, ayant déjà obtenu le premier round de son soutien principal partenaire de coalition, le Parti démocratique de Côte-d’Ivoire, N’Guessan est susceptible d’être l’un de ses challengers les plus graves.
 
Le FPI divisé plus tôt cette année, cependant, avec une faction extrémiste dirigé par l’ancien ministre des Affaires étrangères Aboudramane Sangaré de Gbagbo demandant la libération de l’ex-président avant qu’il ne envisager d’aller aux élections.
 
Le FPI a boycotté les élections législatives et locales de l’année de depuis la capture de Gbagbo par les bailleurs de rebelles de Ouattara, mais de nombreux membres du parti modéré craindre que assis sur le scrutin présidentiel condamnera leur insignifiance.