Football/ Éléphants: Tiémoué Bakayoko demande à la Côte d’Ivoire de le laisser tranquille

  • 07/03/2019
  • Source : Linfodrome
Tiémoué Bakayoko persiste et signe. Le milieu de terrain du Milan Ac n’a aucune intention de changer de nationalité sportive et de jouer pour la Côte d’Ivoire.

« Je vais tout faire pour revenir en équipe de France car c’est un objectif », rappelait le mois dernier, le joueur prêté par Chelsea aux Rossoneri. Sélectionné à une seule reprise avec l’équipe de France en match amical (défaite 2-0 contre l’Espagne en mars 2017), le joueur de 24 ans reste éligible avec le pays de ses origines, la Côte d’Ivoire. Mais l’ancien Monégasque l’a très clairement signifié hier mardi 05 mars 2019 dans les colonnes de France Football, il n’envisage absolument pas de faire machine arrière et de changer de sélection. «Les Éléphants sont-ils revenus à la charge dans l’optique de la Can?», le Milanais a été clair: «Non (ferme.), et j’espère qu’ils ne reviendront pas, je veux que cet épisode soit clos», a-t-il asséné. «En fait, je suis un peu fatigué de ce débat. J’ai choisi et je reste sur ce choix».

Rappelons que Bakayoko a eu beaucoup de mal à choisir entre les deux pays en 2017. Pour lui, plus question désormais de remuer le couteau dans la plaie. «Franchement, quand il a fallu choisir, je n’en ai pas dormi, j’ai passé une mauvaise journée! En fait, je n’étais pas prêt à devoir prendre cette décision aussi vite, ça m’a vraiment bousculé quand le sélectionneur m’a appelé. Vous devez forcément décevoir quelqu’un, mais il faut la prendre cette décision, car ''responsable'', c’est ''homme'', c’est au-delà du foot», a souligné le natif de Paris, précisant qu'il a la France, parce que pour lui, «c’est la logique». «J’ai joué avec cette génération, on s’est tous affrontés en jeunes», soutient-il.

Malgré tout, en dehors du football, Bakayoko conserve des liens forts avec le pays de ses parents. «Cet été, je vais aller en Côte d’Ivoire avec ma famille, mes proches. J’aime ce pays, comme depuis la première fois où j’y suis allé avec mon père, à l’âge de onze ans», a confié le champion de France 2017.

Alphonse CAMARA