Fin d’année: Les pétards font des victimes déjà dans des écoles

  • 06/12/2013
  • Source : L'Inter
Les bruits de pétards et autres explosifs ont à nouveau fait leur apparition dans les quartiers d'Abidjan, à l'approche des fêtes de fin d'année. L'usage de ces explosifs festifs comporte des risques du fait des ratés et des comportements indélicats de certains personnes.

La preuve, on enregistre déjà des victimes dans la localité de Tiassalé. Deux élèves lycéens ont été hospitalisés suite à une explosion de pétard dans leur établissement, mardi dernier. Ces faits ont été rapportés par l'AIP. L'autre source d’inquiétude se justifie par la situation sécuritaire précaire qui prévaut dans le pays.
 
Chaque détonation est source d'angoisse des populations qui la distingue à peine des coups de feu, récurrents, du fait des différentes attaques des hommes armées dans la cité. La récente remonte à l'attaque du commissariat du 16è arrondissement à Yopougon par des hommes armés le mercredi 4 décembre. Cette situation doit interpeller plus d'un, notamment les consommateurs à surseoir à ce jeu.
 
En côte d'ivoire, ce ne sont pas des mesures d'interdiction d'usage de ces ''petites bombes''dérangeantes qui font défaut. Le ministère de l'Intérieur qui voulait attaquer le mal à la racine, avait déclaré que les personnes responsables de leur propagation risquent des amendes, voire des peines pénales. Idem pour le réfractaire qui sera pris par la police en train de faire péter un de ces engins. Les sanctions prévues allaient de trois à plusieurs années de prison. L'on s'en souvient, ces mesures très strictes en matière d'interdiction, ont concerné la période du 10 décembre 2012 au 31 janvier 2013.
 
Par ailleurs, il avait été également prévu des descentes musclées sur le terrain pour intimider toute personne voulant défier la loi. Apparemment, des individus, notamment des élèves de lycées et collèges, semblent piétiner ces mesures prises par le gouvernement. Les faits qui se sont déroulés dans ce lycée de Tiassalé est une preuve de défiance à l'autorité, la face visible de l'iceberg. Il convient pour le ministère de l'Intérieur d'inscrire ces mesures dans la continuité pour la protection des populations.
 
Marcelle AKA