L’Union internationale pour la conservation de la nature (Iucn) a organisé du 10 au 11 mars, en collaboration avec le ministère des Eaux et Forêts, un « atelier sur la restauration des paysages, des Eaux et Forêts en Côte d’Ivoire », à Abidjan.
Selon Soro Doplé, directeur de cabinet, représentant le ministre des Eaux et Forêts, cet atelier s'inscrit dans le cadre de l’identification et de la caractérisation des opportunités pour la restauration des paysages et des forêts dégradés en Côte d’Ivoire, à partir des plans et politiques en cours. « Elle permettra à l’administration forestière et à l’ensemble des parties prenantes d’être mieux informés sur la restauration des paysages forestiers dégradés », a-t-il précisé.
Selon lui, les dernières statistiques montrent que le pays est actuellement couvert par plus de 70% de forêts dégradées qui ont presque perdues leurs fonctions essentielles en matière d’écologie et de production forestière. « Des forêts secondaires occupent des pans de plus en plus importants des couverts forestiers nationaux », a-t-il relevé.
Avant d’indiquer: « il apparaît nécessaire qu’une méthodologie consensuelle d’approche soit définie avec la participation des parties prenantes. La Côte d’Ivoire est entrée dans la phase de restauration de son couvert forestier par son Programme national de reboisement (Pnr). Elle a plus que besoin d’être appuyée techniquement pour retrouver à moyen terme sa superficie forestière et même de jouer tous les rôles écologiques, économiques et sociaux que nous lui reconnaissons ».
Pour Dr Peter Mbile, coordonnateur régional de l’Iucn, c’est le début d’un processus d’identification des possibilités pour la restauration du couvert forestier de la sous-région et particulièrement de celui de la Côte d’Ivoire.
Narcisse Angan
Environnement: Des experts réfléchissent sur la restauration des forêts dégradées