Don de matériel d’apprentissage pour éviter aux enfants les pires formes de travail

  • 24/02/2014
  • Source : AIP
La Coopérative agricole Kavokiva, en partenariat avec le Bureau International du Travail (BIT), a fait don, samedi, de 250 kits d’équipement contenant 110 machines à coudre, des outils de mécanique et de coiffure, à des enfants apprenant des petits métiers, dans le cadre de la lutte contre les pires formes de travail des enfants.

Outre la remise de ce matériel d’apprentissage, la coopérative Kavokiva, appuyée financièrement par le BIT, a également apporté une assistance en vivres à quatre cantines scolaires des localités de Gonaté et d’Issia, et offert des broyeuses de manioc à six familles vulnérables, pour une valeur globale de plus de 12 millions de francs CFA.
 
Selon N’Guessan Fulgence, PCA de la coopérative donatrice, et le coordonnateur du projet de lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, la remise de ces dons est le fruit d’un partenariat BIT-Kavokiva ayant pour objectif de soustraire les enfants des pires formes de travail, pour les introduire dans le système scolaire, ou pour leur permettre d’apprendre des métiers devant leur assurer une autonomie financière.
 
La cible directe du projet qui a commencé il y a deux ans, se focalise sur 1500 enfants à aider, dont 550 au niveau de l’éducation nationale, 250 dans les cours d’alphabétisation et 500 dans l’apprentissage de petits métiers.
 
Entre autres activités déjà réalisées en deux ans, dans le cadre global de ce projet relatif à la protection de l’enfant, ce sont également 250 kits scolaires distribués, des jugements supplétifs établis pour des centaines d’écoliers, ainsi que la mise en route de cours d’alphabétisation destinés à des déscolarisés de 47 localités de la Marahoué et du Haut-Sassandra.
 
Les autorités ayant pris part à la réception des équipements, notamment le sous-préfet de Gonaté, les premiers responsables de l’Education nationale, de l’Agriculture et du Travail, se sont félicitées de l’action du BIT et de Kavokiva qui, en plus d’éviter aux enfants le phénomène des travaux dangereux, leur offre la possibilité de s’insérer dans la vie socioprofessionnelle.
 
(AIP)
 
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