Le village de Didoko, dans la région de Divo, connaît depuis quelques décennies un développement remarquable. Ce progrès a véritablement pris son envol après l’électrification en 1987, marquant le début d’une transformation qui se poursuit encore aujourd’hui.
Didoko s’illustre désormais par ses infrastructures modernes. On y trouve des habitations contemporaines, dont des maisons à étages, ainsi qu’une pharmacie moderne, un centre de santé équipé d’une ambulance, d’une sage-femme et d’un médecin. L’éducation y est également bien représentée avec un groupe scolaire et deux collèges privés. À cela s’ajoutent une brigade de gendarmerie, un château d’eau, des boulangeries, des coopératives, ainsi que des hôtels et des supérettes en plein essor. Des structures de microfinance sont également annoncées, témoignant de la diversification des activités économiques, autrefois majoritairement agricoles.
Depuis 2008, Didoko est une sous-préfecture à part entière, avec un sous-préfet résident. Cette promotion administrative a intensifié la demande en logements, notamment pour accueillir les fonctionnaires, tels que les enseignants, gendarmes et autres agents de l’État.
Les routes reliant Didoko à ses villages environnants, tels que Mbazo, Doubo, Groh, et Zehiri, ainsi qu’aux campements satellites, sont praticables toute l’année, y compris pendant la saison des pluies. De plus, le village bénéficie d’un éclairage public avec des lampadaires installés le long des grandes artères et même dans les quartiers reculés.
Le chef de village de Didoko s’implique activement dans la gestion foncière, organisant régulièrement des rencontres intercommunautaires pour anticiper et résoudre d’éventuels conflits. Les habitants sont sensibilisés à ne pas vendre leurs terres, privilégiant une gestion fondée sur le droit coutumier. « On ne refuse pas une terre à quelqu’un pour se nourrir, mais elle reste la propriété des ancêtres », explique un résident.
Sur le plan agricole, Didoko repose depuis longtemps sur des cultures phares comme le cacao, le café et le riz, cultivé dans les bas-fonds. Plus récemment, les habitants se sont tournés massivement vers la culture du palmier à huile et de l’hévéa, faisant de l’hévéaculture le nouveau moteur économique du village. Les populations espèrent désormais l’installation d’une usine de transformation pour valoriser localement leurs productions d’huile de palme et d’hévéa.
La dynamique de développement de Didoko est également portée par des cadres natifs du village, dont le Professeur Koffi Tougbo Dominique, cadre supérieur au ministère de la Culture et de la Francophonie. Fort de son attachement à sa terre natale, le Pr Koffi Tougbo a multiplié ces dernières années les initiatives en faveur de ses parents. Ses actions couvrent divers domaines, tels que l’éducation, la santé, le social, le parrainage et les activités socio-culturelles.
Sa proximité avec la population locale fait de lui une figure clé du développement de Didoko. « Le Pr Koffi Tougbo est un cadre qui nous comprend et qui est toujours présent à nos côtés, dans les moments de joie comme dans les moments difficiles. Lors des récentes fêtes de fin d’année, il a soutenu financièrement plusieurs familles du village, leur permettant ainsi de célébrer dignement », confie un habitant.
Ce sentiment est largement partagé au sein de la communauté, qui voit en lui un véritable pilier pour l’avenir de Didoko. Le village, entre traditions et modernité, continue de tracer sa voie vers un développement durable, porté par l’engagement collectif de ses habitants et le soutien indéfectible de ses cadres.
Divo : Le village de Didoko face aux défis du développement rural