Développement humain : la Côte d'Ivoire gagne 6 places dans le classement Mo Ibrahim

  • 30/09/2014
  • Source : APA
La Fondation Mo Ibrahim a publié, lundi, son indice annuel sur la gouvernance en Afrique, relevant pour l’édition 2014, le ‘’progrès’’ du continent globalement, dans les domaines de développement humain et de la participation des populations à la vie politique et saluant une plus ‘’forte progression’’ de la Côte d’Ivoire qui gagne six places.

Les résultats de l'indice 2014 notent la forte capacité de progression de ‘'plusieurs pays ‘' peu ‘'performants'' jusque-là.
 
La Côte d'Ivoire, la Guinée et le Niger, notamment, ont ‘'depuis 2009 inversé une trajectoire initialement négative'', pour se hisser en tête des pays ayant le plus progressé au cours des cinq dernières années, dans le domaine de la ‘'participation et des droits de l'Homme'', souligne la note d'information parvenue à APA.
 
‘' La plus forte progression a été réalisée par la Côte d'Ivoire avec une note en hausse de 7,8 points à 44,3/100 et un gain de six places l'amenant en 40e position'' sur 52 pays classés, explique le document.
 
Pour Salim Ahmed Salim, Président du Comité d'attribution du Prix Mo Ibrahim ‘'la solidité et le caractère durable de la prospérité future de l'Afrique dépendront de la capacité du continent à s'engager dans toutes les dimensions de la gouvernance, y compris sécurité et état de droit''. 
 
L'indice Mo Ibrahim est basé sur 95 indicateurs classés en quatre sous-catégories: sécurité et primauté de la loi, participation et droits de l'Homme, économie durable et développement humain.
 
Milliardaire anglo-soudanais ayant exercé dans le domaine des télécommunications, Mo Ibrahim (68 ans) a créé en 2006 sa fondation, basée à Londres en vue de promouvoir la bonne gouvernance.
 
En 2007, il lance le Prix Mo Ibrahim pour le leadership d'excellence en Afrique récompensant, par un ‘'paiement initial'' de 5 millions de dollars et un ‘'paiement annuel à vie'' d'un montant de 200 000 dollars, des chefs d'État ayant amélioré la sécurité, la santé, l'éducation, le développement économique et les droits politiques dans leurs pays, et transféré démocratiquement leurs pouvoirs à leurs successeurs.
  HS/ls/APA