Des tirs réveillent Bouaké et l'état-major du Plateau (Abidjan)

Depuis 1HTU, une nouvellemutinerie Rechercher mutinerie a éclatée à Bouaké. Plus d'une centaine de soldats ont manifesté leur colère au niveau du 3ème bataillon.

Ils réclament le paiement de ce qui leur a été promis en janvier dernier conformément aux engagements conclus après leur mouvement et s'inscrivent en faux par rapport à une déclaration de porte-parole de mutin au sortir d'une rencontre à Abidjan avec le président Ouattara.
Jeudi soir, une déclaration du sergent Fofana donnait à toute la nation de pousser des oufs de soulagement. Le porte parole des mutins a affirmé que tous ses camarades ont accepter de renoncer aux primes promises. "Nous présentons nos excuses pour les différentes situations que nous avons connues (..) Nous renonçons définitivement à toute revendication d'ordre financier (...)" disait-il face à la nation et au chef de l'état.

Une déclaration venue d'Abidjan qui a progressivement fait monter la tension à Bouaké.

«Lui là c'est qui même? c'est un montage de toute pièce, nous on veut notre argent y'a pas affaire de pardon ou d'excuse» témoigne en colère un des mutins joint vendredi matin.

Si les tirs ont par ailleurs cessé depuis 5HTU, la situation à Bouaké et apprend t'on à Korhogo, reste sensible.