Déclaration du PNCS à l’occasion de la journée internationale de la femme

  • 07/03/2014
  • Source : PNCS
Le 8 mars 2014, dans le monde entier, sera célébrée la Journée internationale de la femme avec pour thème « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous ».

Officialisée par la résolution 32/142 des Nations Unies lors de l’Assemblée générale du 16 décembre 1977, cette journée est la consécration de la lutte des femmes pour plus de droits et de dignité. La résolution qui l’institue établit un lien très fort entre les conditions des femmes et les solutions aux différents problèmes qui minent les sociétés et les nations.

Elle met l’accent sur « la participation des femmes au renforcement de la paix et de la sécurité internationales et à la lutte contre le colonialisme, le racisme, la discrimination raciale, l’agression et l’occupation étrangères et toutes les formes de domination étrangère ». La femme est un acteur clé pour l’équilibre des sociétés et des nations, pour des relations internationales apaisées.

Aujourd’hui, les conflits armés entre les Etats cèdent le pas aux conflits internes aux effets plus ou meurtriers, plus ou moins dévastateurs. Notre pays, véritable havre de paix, s’est retrouvé, pendant une décennie, au cœur de turbulences sociopolitiques qui ont gravement altéré le tissu social et les relations intercommunautaires. Il renoue progressivement avec la normalité, mais des séquelles physiques et/ou morales demeurent.

En cette journée du 8 mars, nous ne devons pas oublier que les femmes, par les petits actes qu’elles ont posés ou posent quotidiennement pour subvenir aux besoins d’alimentation, de santé, d’éducation des membres de leurs familles, de proches ou même de personnes inconnues, participent de manière appréciable au renforcement de la cohésion nationale. Dans des conditions toujours difficiles, elles continuent d’être le principal pilier sur lequel reposent la famille, la société et la nation entière. 
 
Le Programme National de Cohésion Social encourage l’ensemble des femmes de Côte d’Ivoire, quelles que soient leurs différences, à continuer à être de vecteurs de paix et de réconciliation nationale.

Elles doivent transcender les barrières géographiques, raciales, ethniques, religieuses ou politiques pour créer les conditions d’une Nation qui se retrouve avec tous ses enfants pour tracer les sillons d’un développement durable.

La quête de la paix est, certes, parsemée d’embûches et d’obstacles plus ou moins imprévisibles ; elle exige de l’abnégation, des concessions et des sacrifices. Mais la femme doit rester la mère attentive qui a toujours su s’élever au-dessus de ses propres douleurs pour l’intérêt de sa famille, de la société ou de la Nation.
Femmes de Côte d’Ivoire, le devoir nous appelle ! Nous devons accepter nos différences, nous mettre ensemble pour bâtir notre chère Côte d’Ivoire.