Damana et Assoua Adou cacheraient-ils un deal ?

  • 23/01/2014
  • Source : Le Jour Plus
La Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil (CO.P.I.E), dirigée par Damana Adia Pickass, avec l’intrépide, Dr Assoua Adou s’opposent farouchement au retour des exilés pro-Gbagbo. Une opposition qui sonne comme un dernier baroud d’honneur pour bloquer tous ceux qui désirent rentrer au bercail après plus de 3 ans passés hors de leur terre natale.

Ces deux caciques du front populaire ivoirien(FPI), estiment que ‘’revenir au pays, c’est lâcher, Laurent Gbagbo, leur leader. Fort de cet argument léger, ces deux ex-barons des refondateurs ont fait mordre la poussière récemment à une délégation du Front Populaire Ivoirien, composée d’Amani N’Guessan Michel, Sébastien Dano Djédjé sur le retour des exilés.

Depuis le dimanche 19 janvier dernier, ces deux vice-présidents du FPI en mission pour le compte de leur parti en vue de discuter des conditions de retour des exilés avait la lourde tache de convaincre leurs camarades de lutte à rentrer au pays avec toutes les garanties de sécurité offertes par le pouvoir d’Abidjan.

Il n’en fallait pas plus pour provoquer le courroux de cette coalition, qui voit d’un mauvais œil à travers cette mission la conclusion d’un accord entre le pouvoir Ouattara et le FPI. Accord, qui dans leur entendement balaie de la main, leurs préoccupations dont la libération des prisonniers, la libération des résidences occupées, le dégel de tous les comptes, la réinsertion des combattants pro-Gbagbo dans l’armée nationale, l’amnistie générale, la réinsertion des ex Forces de Défenses et de sécurité (FDS) avec rappel de leurs soldes et surtout de la libération de leur mentor, Laurent Gbagbo.

Simples revendications ou surenchères politiques ? la première idée semble la moindre plausible mais, à bien creuser les méninges , cela relève plus d’un fonds de commerce que d’une cause commune que le célèbre ex-représentant du FPI à la commission électorale indépendante veut faire avaler au pouvoir actuel et à sa propre classe politique.

D’autant puisqu’il n’y a plus d’arguments valables qui tiennent depuis le retour des grosses têtes du FPI comme Marcel Gossio, ancien directeur général du Port autonome d’Abidjan et même des ex-FDS, qui respirent à nouveau l’air frais de la lagune Ebrié sans être inquiétés par qui que ce soit. Pour faire preuve de sa bonne foi d’aller à la réconciliation nationale, les autorités d’Abidjan ont permis le dégel des avoirs de quatre faucons de la Refondation depuis la Suisse.

Des actes et des paroles du Président Alassane Ouattara, qui ont fini de séduire plusieurs militants du parti rose bleu. Mais malgré tous ces sacrifices, le camp Damana Adia Pickass, ne démord pas. Il s’obstine coûte que coûte à décourager les exilés du Ghana, du Benin et du Togo.

Faisant croire que les pro-Gbagbo qui ont trouvé refuge au Ghana et dans les pays voisins ne veulent pas retourner au pays tant que le célèbre prisonnier de la Haye n’a pas retrouvé la liberté. Du coup, les deux vice-présidents envoyés par Affi N’Guessan sont confrontés aux conditions que posent les membres la Coalition des Patriotes Ivoiriens en Exil (CO.P.I.E), avec à sa tête, Damana Adia Pickass.

Des prétextes un peu grossiers qui mettent à nu l’intérêt personnel de Pickass et ses collabos. Qui sont liés aux avantages afférents à leur statut de refugiés, aux aides des organisations non gouvernementales et bien d’autres sources de revenus à eux versées sans compter l’estime des militants, qui ne jurent que par eux.