Cybercriminalité : Comment les cyberdélinquants escroquent par l’arnaque à la fausse promesse d’emploi

  • 30/10/2015
  • Source : Lebabi.net
Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité et la cyberdélinquance, la plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) fait part aux populations des différents moyens utilisés par les cybercriminels pour leur extorquer de l'argent afin de satisfaire leurs désirs cupides.

 Chacun à au moins reçu une fois un mail, unsms, ou une annonce libellé comme suit : "il y a des places disponibles à la fonction publique, apporte urgemment tes dossiers… ou encore… poste à pourvoir au sein d’une telle institution prière nous contacter urgemment… Session de recrutement d’agent pour tel groupe ou tel ministère…».

L'arnaque commence toujours par une identité de personne physique ou morale usurpée. Les procédés utilisés par les cyberdélinquants s'ils varient, par le canal utilisé.

Dans la majorité des cas, c'est un oncle dont on ignore totalement l'existence. Lorsque la personne ayant reçu le sms contacte l'anonyme, celui-ci reconnait s'être trompé, mais veut vous faire bénéficier de "ses faveurs". Erreur. Il s'agit de l’arnaque à la fausse promesse d’emploi.

Directeur d’administration publique ou privée, institution internationale, ministre d’Etat. Ces cyberdélinquants ne reculent devant rien pour rendre crédible leur fausse promesse d’emploi.
 
Quitte à usurper l’identité d’une autorité (administrative, politique…) d’un pays, ou celle d’une institution (nationale, internationale), dans le but de gruger les populations.

Pour ceux qui, en quête d’emploi, répondent à ces offres, c’est à coup de frais de dépôt de dossiers et frais annexes à n’en point finir, que le commanditaire les ‘’achève’’ avant de disparaître.

Gardant l’anonymat et bien caché derrière l’identité usurpée, le cyberescroc se fait payer généralement par le biais du système ''mobile money'' qu’offrent les maisons de téléphonie mobile.
 
Cette arnaque a aussi une autre variante. Il est déjà arrivé que ces individus mal intentionnés se faisant passer pour des entreprises passent des commandes auprès d’autres sociétés. Celles-ci qui à leur tour s’exécutent pensant avoir affaire, avec leurs clients habituels, se retrouvent grugées.
 
Pour cette année 2015, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité a enregistré plus d’une vingtaine de plainte au sujet des fausses promesses d’emploi, pour un préjudice qui avoisine les 10 millions de Fcfa. Des chiffres en croissances et alarmants.
 
Pour éviter de se faire "plumer comme un pigeon", il faut privilégier les pistes ou canaux officiels d'information ou d'annonce. C'est le meilleur moyen de se protéger contre se genre d'arnaque. Il s'agit aussi de ne pas hésiter un seul instant à se renseigner au maximum avant de répondre à une offre d'emploi qui circule dans le cyberespace.

Lebabi.net avec PLCC