Crise à l’Université Félix Houphouët-Boigny : Guillaume Soro propose sa médiation

  • 19/04/2016
  • Source : Lebabi.net
Soro Guillaume, le président de l’Assemblée nationale a reçu l’artiste Zouglou “Petit Denis“, le lundi 18 avril 2016, à sa résidence privée à Marcory. En marge de la rencontre, l’ancien SG de la FESCI (de 1995 à 1998) a annoncé des démarches pour aider à apaiser la tension à l’Université Félix Houphouët-Boigny. Il a également fait des révélations sur ses rapports avec Michel Gbagbo et l’accolade qu’ils se sont donné au palais de la Culture, le samedi 16 avril 2016.

Après plusieurs jours d’affrontement (depuis le lundi 11 avril 2016), entre policiers et étudiants à l’Université Félix Houphouët-Boigny, le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, ancien SG de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), a décidé de descendre dans l’arène pour aider à calmer la situation qui prévaut sur le campus.

En marge de l’audience accordée à “Petit Denis“ (qui avait publiquement demandé à le rencontrer, lors du concert des 20 ans de Yodé et Siro) à son domicile à Marcory, Guillaume Soro a dit être prêt, en tant qu’ancien étudiant-syndicaliste, à mener une médiation afin de trouver une solution consensuelle à cette crise qui a paralysé l’espace universitaire depuis plus de 8 jours : « En tant qu’ancien leader du mouvement estudiantin, je ne peux pas rester indifférent quand il y a des troubles ou un début de crise à l’université.

Pour ces raisons-là, j’ai décidé de demander à rencontrer le président de la République, SEM Alassane Ouattara, et le gouvernement. Ce, afin que ma connaissance des questions universitaires et mon passé de militant- syndicaliste étudiant puisse servir à ramener la paix, la quiétude et la tranquillité. Et tout cela sans bruit loin des médias ».

« Michel Gbagbo est mon frère, nous nous verrons dans quelques jours pour échanger »

Guillaume Soro a également évoqué ses rapports avec Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président de la République ivoirien détenu à La Haye : « Michel est mon frère ». Et, revenant sur leur accolade du samedi 16 avril 2016, il a précisé qu’elle était sincère : « L’accolade qu’il m’a faite au palais de la Culture était sincère. Nous ne sommes pas ennemis, contrairement à ce que pensent certains. Nous nous connaissons depuis la cité universitaire.

A l’époque, nous nous appelions “camarade“. Nous sommes presque des frères. Certes, il a porté une plainte contre moi, en France. Mais, cela ne change en rien nos relations. Nous avons été de bons camarades et nous continuons de l’être. Cette plainte n’est que conjoncturelle.

La seule chose qui nous sépare, c’est le fait que nous ayons choisi deux bords politiques différents. Nous avons donc deux philosophies différentes. Mais, nos souvenirs des années estudiantines sont restés forts. Et lors de notre accolade, j’ai eu le temps de lui dire ‘’mon frère Michel’’. Nous sommes donc frères. D’ailleurs, je le verrai dans quelques jours pour qu’on échange ».


J H K et MB