CPI/Blé Goudé: le FPI appelle à privilégier une solution politique - See more at: http://fr.africatime.com/cote-d-ivoire/articles/cpible-goude-le-fpi-appelle-privilegier-une-solution-politique#sthash.7gm5SxC6.dpuf

  • 04/10/2013
  • Source : fratmat
Le Front populaire ivoirien (Fpi) refuse que Blé Goudé soit extradé. Dans un communiqué daté du 02 octobre dont Fratmat.info a eu copie, ce jeudi 03 octobre, la direction de ce parti a appelé le gouvernement ivoirien à privilégier une solution politique en ce qui concerne le transfert de Blé Goudé.

Selon ce communiqué, le cas Blé Goudé doit bénéficier du même traitement que celui de Simone Gbagbo. « Cette demande de transfèrement de Charles Blé Goudé intervient après la décision prise par un conseil des ministres extraordinaire tenu le 20 septembre 2013, qui a décidé de présenter une requête en irrecevabilité et de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (Cpi) le 29 février 2012 (…) demandant le transfèrement de Simone Gbagbo à la Haye.

Ce jour-là, selon le porte-parole du gouvernement, cette décision visait à la faire juger en Côte d’Ivoire par les juridictions ivoiriennes qui sont réhabilitées et à même de lui faire un procès juste et équitable garantissant les droits de la défense », indique le document signé du secrétaire général du parti, Laurent Akoun.
Ainsi, la direction du Fpi fait remarquer qu’elle constate « l’impasse dans laquelle conduisent les procédures judiciaires actuelles qui frappent les partisans de Laurent Gbagbo.

» C’est pourquoi, pour sortir de cet « imbroglio politico-juridique qui tire son explication de la complexité de la crise, de l’étendue des exactions commises, de la diversité des auteurs et de la difficulté à mener une justice pénale impartiale et équitable », le Fpi propose une solution politique à travers « un mécanisme de justice transitionnelle.» Selon le Fpi, c'est la seule solution « susceptible de favoriser la réconciliation nationale, gage de paix, de stabilité et d’unité de la nation. » Répondant à une question qui lui a été posée après le conseil des ministres du mercredi 2 octobre, Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, avait indiqué: « le gouvernement fera savoir sa position à temps opportun.
Ces genres de dossiers n’ont pas un traitement commun. Et ce n’est pas parce que le gouvernement a pris une première décision, qu’il en sera de même pour tous les autres cas. »

Ouattara Ouakaltio