Cour pénale internationale: Les dernières nouvelles sur Gbagbo et Blé Goudé

  • 16/08/2016
  • Source : Soir Info
Depuis que leur procès à la Cour pénale internationale (Cpi) n'est plus retranscrit à la télévision, les Ivoiriens n'ont plus l'occasion de voir le visage de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Encore moins d'avoir de leurs nouvelles.

Très peu d'informations filtrent sur les deux hommes depuis que le procès a été suspendu pour ne reprendre que dans quelques semaines. C'est dans ce contexte où l'on sait très peu de choses sur le quotidien des deux prévenus de la prison de Scheveningen qu'un visiteur rapporte les toutes dernières nouvelles de Gbagbo et Blé Goudé.

Celui-ci les a vus le mercredi dernier, 10 août 2016. Il y a donc juste quatre jours. Le visiteur en question, qui n'est autre que l'artiste ivoirien, Serge Kassy, évoque sur facebook, la rencontre qu'il a eue avec ces deux acteurs clés du défunt régime Gbagbo, le mercredi dernier, dans l'enceinte de la prison de Scheveningen où ils sont détenus.

Dans un texte empreint d'émotion, il dépeint cette première rencontre avec les deux prévenus. Il dit avoir passé près de 4h en leur compagnie, soit de 13h à 16h45. On découvre, sous sa plume, un Laurent Gbagbo fidèle au portrait que l'on dresse de lui : un homme à « l'humour légendaire », qui « pétillait de forme », pour dire qu'il pétait la grande forme.

Contrairement au cliché qu'une certaine opinion distille sur leur santé physique, les dernières nouvelles sont plutôt rassurantes quant à l'état de santé et d'esprit de l'ex-chef de l’État. Son visiteur du jour évoque un homme « plein d'optimisme pour l'avenir », et qui « dégageait une chaleur humaine à faire oublier qu'il est en prison ». Le récit fait revivre le Laurent Gbagbo bout-en-train voire joyeux luron, dont les manières de citoyen spontané ont marqué ses années de règne. C'est l'homme tel que les Ivoiriens le connaissent qui apostrophe son visiteur en lançant : « eh le grand sergent ! ». Il n'en fallait pas plus pour que l'artiste se jette dans ses bras. « Je me blottis dans ses bras et l'atmosphère devint électrique », confie-t-il.

Il évoque, par ailleurs, l'estime que Gbagbo a pour Abou Drahamane Sangaré. « Son amour (...) Lire La suite sur Linfodrome

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