Côte d’Ivoire: les arriérés des éditeurs de presse seront payés, mardi

  • 21/09/2018
  • Source : APA
Les éditeurs de presse de Côte d'Ivoire percevront « l'intégralité » de leurs arriérés à partir de mardi, a appris APA jeudi auprès du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire ( GEPCI).

Selon un communiqué transmis à APA, au terme d'une réunion qui a eu lieu ce jour entre le GEPCI et le ministre ivoirien de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, ce dernier a informé que le paiement des arriérés des éditeurs de presse démarrera au plus tard mardi prochain. 

« Au cours de l'audience de ce jour, le président du GEPCI a remis un mémo au ministre de la communication. Il comporte deux points majeurs de revendications des éditeurs. Le paiement des arriérés d'édipresse (entreprise de distribution des journaux) et l'octroi de la subvention à l'impression pour cette année 2018», explique le communiqué signé par Patrice Yao, le président de ce groupement. 

Sur le premier point des revendications, indique M.Yao, « le ministre a informé que la question a été traitée et qu'au plus tard le mardi 25 septembre, les éditeurs vont passer à la caisse à Edipresse pour percevoir l'intégralité de leurs dus». 

En ce qui concerne le point relatif à l'octroi de la subvention à l'impression, fait savoir le GEPCI, le ministre « a demandé avec insistance aux éditeurs de lui faire confiance pour ce qui reste à faire et a demandé de lui laisser le temps d'étudier le dossier ».

Cette rencontre entre les éditeurs de presse et leur ministre de tutelle intervient une semaine après le mot d'ordre d'une journée « presse morte » qui avait été annoncée, puis ajournée par le GEPCI. 

Cette « journée presse morte» avait été notamment décidée pour marquer le « désaccord» du GEPCI sur la « réorientation de l'aide publique à l'impression » des journaux.

L'aide publique est accordée aux entreprises privées de presse, aux radios non commerciales et aux organisations professionnelles à l'instar de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire ( UNJCI), du GEPCI, du Syndicat national de la presse privée de Côte d'Ivoire ( SYNAPPCI) ou encore de l'observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie ( OLPED) dans le cadre du Fonds de soutien et de développement de la presse ( FSDP) mis en place par l'État en 2007.

LB/ls/APA