Concours d’entrée au Cafop: La visite médicale pas du tout facile pour les candidats de l’intérieur

  • 30/01/2018
  • Source : fratmat.info
Des milliers de jeunes sont obligés de rallier nuitamment, par convoi, la capitale économique pour se soumettre aux examens médicaux dès le lever du jour. Puis prendre le chemin du retour quelques heures après.

Une dizaine de cars et de minicars sont stationnés, ce lundi 29 janvier, devant les bureaux de l’antenne de la Fonction publique et de Fraternité Matin à Adjamé. Ces véhicules de transport ont rallié le site aux premières heures du jour (entre 3 heures et 4 heures) avec des centaines de jeunes gens candidats au concours d’entrée au Cafop - Instituteur adjoint - Session 2018.

Mamba Assi, membre d’une délégation venue de Daloa, dit avoir fait le déplacement avec des centaines d’autres jeunes de la Cité des antilopes pour se soumettre à la visite médicale, une des exigences du concours d’entrée au Cafop. « Nous avons quitté Daloa dans la nuit d’hier, aux environs de 22 heures, à bord de trois cars de 70 places. Les convois ont été organisés sous la supervision des représentants locaux de la Direction de la mutualité et des œuvres sociales en milieu scolaire (Dmoss) du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle », explique notre interlocuteur.

Chaque candidat au voyage, relève-t-il, « a déboursé 10 000 Fcfa pour les frais du convoi ». Il ajoute que « le rassemblement pour le retour est fixé à 13 heures. Avant cette heure, je pense que les derniers d’entre nous aurons achevé leur visite médicale. Les organisateurs ont le contact de chacun d’entre nous. Moi, j’ai fini à 10 heures ». 

Comme leurs pairs  de Daloa, convoyés à Abidjan à bord de cars de la compagnie Cte, des candidats de Bouaké sont arrivés dans la capitale économique autour de 3 heures dans les véhicules de la société Bds. « Nous sommes venus avec deux cars de 70 places et deux minicars. Chaque postulant a payé 11 000 Fcfa pour le transport aller-et-retour », fait savoir Franck Kouamé...