Cohésion sociale: 108 personnes indemnisées

  • 03/12/2016
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan
Débuté le 4 août 2015, le processus d’indemnisation, des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire n’a pas encore connu d’interruptions. Il se poursuit sans relâche sur l’ensemble du territoire ivoirien. 108 personnes ont reçu réparation au cours d’une cérémonie qui s’est tenue le vendredi 2 décembre au siège du Programme National de Cohésion Sociale sous la présidence du Professeur Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes.

Il s’agit de 99 ayants-droits de personnes décédées dont 32 de militaires et 67 de civils ainsi que 9 blessés. Au cours de son intervention, la Ministre Mariatou Koné a exprimé la compassion de la nation aux victimes et les a rassurés de la volonté du Chef de l’Etat d’indemniser toutes les victimes. Elle est ensuite revenue sur le processus d’indemnisation dont la première phase est en cours d’achèvement. Cette première phase comprenait 4500victimes dont 3500 personnes décédées et 1000 blessés. Il y a encore quelques cas résiduels dus au fait des difficultés pour certaines familles à designer l’ayants droit ; Il y a également des ayants-droit injoignables. S’agissant de la grande phase d’indemnisation, Le ministère est toujours en attente de la base de données de la CONARIV, cette institution qui a procédé au recensement et à la consolidation des listes. Très attendue par les populations, elle prendra également en compte les personnes ayant perdu des biens matériels pour une réparation symbolique.

La première phase de l’indemnisation est faite à partir de la liste fournie par la Commission Nationale d’Enquête (Cne). Cette liste a été transmise à la Cellule Spéciale d’Enquête et d’Instruction (Csei) et sert de document de référence pour l’indemnisation des ayants-droit des victimes décédées. 

Pour la prise en charge médicale et psychologique des blessés, les listes utilisées sont celles fournies par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (Direction des Victimes de Guerre) et l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR). Le processus prend en compte les populations cibles suivantes : les civils, les militaires, les policiers et les gendarmes.

MB