Les journaux quotidiens ivoiriens offrent dans leur parution de mardi, un menu varié, allant de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI) au procès de Laurent Gbagbo en passant par l'attaque armée de Grabo dans le Sud-Ouest du pays.
"Projet de loi sur la CEI, voici le texte qui sera soumis aux députés ce matin", titre le quotidien d'Etat, Fraternité Matin, là où, Le Temps annonce un nouveau report de l'examen de ce projet de loi. "Nouvelle composition de la CEI, ça chauffe au sommet de l'Etat", renseigne ce confrère.
Avant l'examen du projet de loi révisé, Le Nouveau Réveil, constate des "tractations intenses autour de la CEI". Relevant les propositions du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ce quotidien annonce que le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) "maintient ses réserves".
A propos de l'examen de cette loi sur la CEI, le Député Bertin Konan Kouadio dit KKB du PDCI prévient le Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir). "Pas de passage en force!", soutient-il dans les colonnes du quotidien L'Inter .
L'attaque de Grabo dans le Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire, occupe également une place de choix dans les colonnes des journaux quotidiens ivoiriens parus ce jour sur l'ensemble du territoire national.
"Tentative de déstabilisation de la Côte d'Ivoire, l'attaque de Grabo livre ses secrets", écrit Fraternité Matin, quand Le Patriote s'interroge à propos de ces "attaques ciblées contre les communautés à Grabo".
Ce journal tente de savoir si ce sont "des bandits ou des rêveurs du FPI" qui ont attaqué le jeudi dernier le village de Fêtai dans la sous-préfecture de Grabo au Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire,faisant officiellement treize morts dont trois militaires et deux enfants.
Dans les colonnes de Notre Voie, le FPI interpelle le pouvoir sur la sécurité des populations après ces attaques de Grabo. "Ouattara a vraiment trop fait pour l'Ouest. 800 civils massacrés en une journée", ironise ce journal.
Au plan judiciaire, la presse ivoirienne s'intéresse au procès de confirmation ou non, des charges contre l'ancien Chef de l'Etat Laurent Gbagbo, détenu depuis fin novembre 2011 à la Cour pénale internationale (CPI). A la Une de Notre Voie, "l'avocat de Gbagbo explose". "Fatou Bensouda est consciente que son dossier est faible", affirme en effet,Me Altit.
Depuis la Haye, Gbagbo interpelle ses partisans, renchérit le quotidien L'Inter. Avant la décision des juges, ajoute, Le Nouveau Courrier, "le porte-parole de la CPI fait des précisions", en présentant les "différents cas de figure dans l'affaire Gbagbo". "Détention arbitraire de Mme Gbagbo, la grande colère des ONG", conclu Le Temps.
LS/APA
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