Burkina : Affaire « le putsch manqué a été financé par des amis en Côte d’Ivoire »: Léonce Koné dément et écrit à Jeune Afrique

  • 22/10/2018
  • Source : Autre Presse
Mis en cause dans un article publié par Jeune Afrique, Léonce Koné dément et écrit à Jeune Afrique. ci-dessous sa lettre.

Je n’ai pas besoin d’attirer votre attention sur le fait que la publication d’informations fausses, non vérifiées, concernant un procès qui est en cours, est de nature, non seulement à induire vos lecteurs en erreur, mais aussi à me causer de graves préjudices.

Monsieur le Directeur,

En vertu de mon droit de réponse, je vous prie de bien vouloir publier, dans votre plus prochaine édition, le démenti ci-après, relatif à l’article qui a été diffusé sur le site d’information en ligne de Jeune Afrique, sous la signature de M. Nadoun Coulibaly, le 18 Octobre 2018, concernant des déclarations que j’aurais faites, à l’occasion du procès du putsch manqué du 16 Septembre 2015 au Burkina.

Cet article porte le titre : «  Burkina : le putsch manqué a été financé par « des amis en Côte d’Ivoire, affirme Léonce Koné ».

Il y est indiqué en substance que, à l’occasion de ma déposition devant la Chambre de Première Instance du Tribunal Militaire de Ouagadougou, en qualité d’accusé pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, j’aurais déclaré que «  de l’argent collecté auprès d’amis en Côte d’Ivoire et dans la sous-région a été envoyé aux putschistes ».

Je déments formellement cette affirmation, qui ne correspond à aucune de mes déclarations. Si j’ai reconnu avoir reçu, en même temps que mon allié politique René Emile Kabore, une somme d’argent collectée auprès de nos amis respectifs résidant en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, j’ai clairement indiqué que ce concours,  provenant de sources exclusivement  privées,  était destiné financer les activités des partis membres de notre regroupement, la Coalition pour la République,  à un mois des élections législatives au Burkina.

J’ai récusé que ce financement ait été affecté à l’exécution du putsch, ou à un quelconque soutien politique en faveur de cette opération. Même s’il ne fait aucun mystère qu’à l’occasion de cette crise, nos partis ont clairement pris position pour une révision profonde de l’organisation de la transition politique au Burkina, dans le cadre d’un dialogue inclusif, sous l’égide de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce qui correspond à l’exercice normal de la liberté d’opinion dans une démocratie.

Je vous remercie de la prompte publication de ce démenti et vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le  Directeur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Ampliations :

Me Yérim Thiam, Ancien Bâtonnier du Barreau du Sénégal

Me Antoinette Ouédraogo, Ancien Bâtonnier du Barreau du Burkina Faso

Léonce KONE

Ouagadougou, le 19 Septembre 2018