Autoroute Abidjan-Ouagadougou : Une étude de faisabilité provisoire validée, 2000 milliards de FCFA à mobiliser

  • 23/05/2014
  • Source : AIP
Ouagadougou - L’étude de faisabilité de la construction de l’autoroute Abidjan-Ouagadougou a été validée par les autorités ivoirienne et burkinabé, quelque 2200 milliards de francs CFA devant être mobilisés par les deux pays pour la réalisation du projet.

L’annonce a été faite jeudi, lors d’une réunion préparatoire du 4ème sommet ivoiro-burkinabé présidée le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, et son homologue burkinabé,  Luc-Adolphe Tiao.
 
"En ce qui concerne l’autoroute Abidjan-Ouagadougou, la réunion s’est réjouie de la validation du rapport économique provisoire de l’étude de faisabilité et de l’achèvement de l’évaluation des offres des études techniques détaillées", indique le communiqué conjoint de cette réunion, dont des copies ont été remises à la presse.
 
"La partie Ouagadougou-frontière Côte d’Ivoire (600 km) va coûter environ 1.000 milliards. Nous sommes très avancés dans les négociations avec nos partenaires pour le financement de ces travaux", a fait savoir Luc-Adolphe Tiao.
 
"Un kilomètre d’autoroute coûte autour d’un milliard. Il suffit de faire la multiplication de cette somme par la distance entre Yamoussoukro et la frontière avec le Burkina (600 km) pour savoir ce que la partie ivoirienne doit débourser dans le cadre de cet important projet", a estimé pour sa part Daniel Kablan Duncan.
 
Les travaux devraient démarrer en 2015 pour s'achever en 2020, précise-t-on.
 
Le Burkina Faso figure parmi les dix premiers clients de la Côte d’Ivoire. Les exportations ivoiriennes vers ce pays voisin sont passées de 194 milliards de francs CFA, en 2012, à 239 milliards, en 2013. Celles-ci portent essentiellement sur les produits pétroliers, les engrais et les huiles essentielles.
 
Les importations ivoiriennes en provenance du Burkina sont, quant à elles, passées de 1,7 milliard de FCFA, en 2010, à 2 milliards en 2011, avant de bondir à 17 milliards en 2012. Elles comprennent, entre autres, les engrais minéraux ou chimiques, les motocycles et cycles, les machines de sondage ou de forage, les graisses et huiles végétales, la tomate et l’oignon.   

(Envoyé spécial, Traoré Mamadou)
 
 
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