Autoroute Abidjan-Lagos: des décisions prises pour la mise en oeuvre du projet

Il s’agit notamment de la création d’un poste de vice-président assuré par la Côte d’Ivoire. Cette mesure vise à améliorer la gouvernance du comité de pilotage pour la pérennité du projet, selon le ministre de l’Energie, du travail et de l’habitat du Nigeria, Babatundé Raji Fashola par ailleurs, président du comité de pilotage.

En outre, une unité de gestion du projet a été créée avec ses points focaux pour s’occuper des problèmes qui se posent au niveau local.

Enfin, désormais, chaque pays déterminera le tracé de la partie de la voie  traversant son territoire selon son mécanisme interne pour résoudre les problèmes environnementaux liés à ce genre d’ouvrage.

A l’ouverture de la réunion interministérielle, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a indiqué que, l'objectif de l’autoroute Abidjan-Lagos est de «permettre la transformation structurelle de notre économie à travers, entre autres, le développement d'infrastructures modernes et de qualité permettant d'assurer la fluidité, la libre circulation des personnes et des biens, l'accroissement de nos échanges sous régionaux».

Mais pour l’instant, «l’espace Cedeao se caractérise par la faiblesse des infrastructures de transport devant permettre d’impulser les échanges entre les Etats membres de cette communauté », a déploré le président de la Commission, Marcel De Souza. A en croire M. De Souza, les niveaux des échanges entre les pays de la zone s’élèvent à 15 milliards dollars, soit près de 750 milliards FCfa en 2015. Soit seulement 12% du reste des échanges de cette région.

5 pays seront traversés par la voie autoroutière à partir d’Abidjan (Côte d’Ivoire) jusqu’à Lagos (Nigeria), en passant par le Ghana, le Togo, le Bénin.

Les ministres des Infrastructures, des Travaux publics et des Transports des pays susmentionnés ont participé aux travaux.

Mathias KOUAME