Après son refus d’adhérer au Rhdp : Des confidences sur la dernière rencontre entre Ahoussou Jeannot et Ouattara

  • 27/03/2019
  • Source : Linfodrome
Jeannot Ahoussou-Kouadio sera-t-il éjecté de la présidence du Sénat ? En tout cas, la menace plane sur le président du Sénat, selon les informations livrées par Jeune Afrique (J.A) dans sa parution du 24 au 30 mars 2019. On y apprend que l’ancien Premier ministre d’Alassane Ouattara demeure dans l’incertitude quant à son avenir à la tête de la Chambre haute du Parlement ivoirien.

Le Vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda) a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, par ailleurs président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le 18 mars 2019, pour qu’il clarifie sa position politique.

Lors de cet entretien aux airs de dernière chance, l’ancien président de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (Ardci) a réitéré sa volonté de rester au côté de Henri Konan Bédié, au Pdci. « Le 18 mars, le chef de l'État l'a reçu en audience afin qu'il clarifie sa position au sujet du Rhdp, le parti unifié. Ahoussou- Kouadio a alors réaffirmé son attachement au Pdci de Henri Konan Bédié, qu'il ne souhaite pas quitter, mais se dit « disponible » », a rapporté J.A.

Alors qu’il avait, au dire de Guillaume Soro, exigé sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale pour son refus d’adhérer au Rhdp, Alassane Ouattara n’a pris aucune décision à l’endroit d’Ahoussou Jeannot face au positionnement de ce dernier. Du moins, pour le moment. A quelques jours de l’ouverture solennelle du Sénat, prévue en début avril prochain, le patron de l’Exécutif ivoirien « tolère » ce refus poli de son ex-chef du gouvernement.

Pour rappel, le Président du Comité d’organisation (Pco) du congrès du Rhdp, Adama Bictogo, avait appelé début janvier 2019, à la démission de tous les présidents d’institution qui ne rejoignaient pas le Rhdp.  « Après le 26 janvier, si tu es ministre et que tu n’es pas Rhdp, tu libères le tabouret. Tu es député, mais dès lors que tu es président d’institution, si après le congrès, tu n’es pas Rhdp, tu libères le tabouret. Si tu es sénateur et que tu n’es pas Rhdp, quittes le tabouret », avait lancé le cadre du parti au pouvoir.

 

Alassane SANOU