Après son limogeage de l’INSAAC/ Tiburce Koffi : « S’ils veulent me tuer, qu’ils me tuent »

  • 12/01/2015
  • Source : Linfodrome
Ses prises de position contre l’Appel de Daoukro lui ont sans doute valu son débarquement du poste de directeur général de l’Institut national des arts et de l’action culturelle (INSAAC). Cependant, à en croire Tiburce Koffi, les choses pourraient aller plus loin qu'un simple limogeage.

De fait, interrogé lors d’une émission sur une web-radio, le proche de Charles Konan Banny a indiqué que sa vie serait en danger. Chose qui, ne l’effraie pas. « Cela fait trois messages que je reçois, d’amis qui sont de la police, qui disent : « M. Koffi ne venez pas. L’ordre nous a été donné de vous tuer (…) Je rentrerai dans mon pays. S’ils veulent me tuer, qu’ils me tuent», a-t-il déclaré au cours de l ‘entretien.

En outre, l’ex-patron de l’INSAAC est revenu sur son soutien à Charles Konan Banny. « Je suis le frère que M. Banny n’a pas eu et il est le frère que je n’ai pas eu. Je suis très lié à M. Banny qui est aussi très lié à moi. Je ne suis pas certain que ce soit un délit, c’est même un privilège d’avoir quelqu’un comme lui dans ses relations. Un monsieur brillant, un monsieur généreux (…). Banny était candidat, je voulais que Banny soit candidat en 2010. J’avais mis en place une structure pour que Banny soit candidat. Vous savez pourquoi il ne l’a pas été ? Parce qu’ils lui ont promis de passer en 2015. On lui a demandé de ne pas faire de vagues, de se retirer, de laisser la place à Bédié. Et quand Bédié a été battu, Banny a aidé Ouattara. (…) 2015 arrive, on dit « non, tu vas pas ». Mais ils sont malades ? Banny ira à l’élection. Il faut tenir parole. Qu’est-ce que c’est que ces dirigeants qui ne peuvent pas tenir parole ? », a-t-il expliqué.

Farouche opposant de Laurent Gbagbo, Tiburce Koffi a, dans la droite ligne des partisans de Charles Konan Banny, affirmé regretter l’ancien président ivoirien. « J’ai commencé à m’attaquer au régime de Laurent Gbagbo à partir du 23 mars 2004. (…) 

Et puis, quatre ou cinq mois après, un jour je vais à la banque, je vois que je n’ai pas de fric. Ils ne m’ont pas payé, quoi. Je comprenais : je m’attaque au président, il est tout à fait normal qu’on ne me paie pas. (…) Il paraît que quand Laurent Gbagbo a appris que les gens ont supprimé mon salaire depuis 4 mois, il les a appelés et il leur a dit : « en quoi ça vous regarde, les palabres entre Tiburce (...) Lire La suite sur Linfodrome