Après les accusations de Roger Polneau contre la ministre de la Santé: Le DG du Chu d’Angré appelle au «respect de la mémoire de la défunte»

  • 06/07/2018
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan
Dans un entretien accordé à un journal de la place et paru le 5 juillet 2018, Roger Polneau (l’époux de Vallée Sandrine Polneau, la dame qui s’est suicidé en se jetant du 13e étage de la Tour D) a porté un doigt presqu’accusateur vers la ministre de la Santé, Raymond Goudou Coffie. Dans l’entretien, le veuf a laissé entendre que son épouse était devenue dépressive en raison « du refus » du ministère de signer son décret de nomination au Chu d’Angré, en qualité de Chef de service de l’information médicale.

« Elle était dans un état dépressif parce que la ministre de la santé refuse de signer son arrêté de nomination. Pourtant, toutes ses collègues avec lesquelles avait été nommée dans la période, avaient déjà reçu leur arrêtés (…) je me faisais de la peine pour elle», avait-il confié au quotidien, ajoutant qu'il avait même saisi par courrier, la Grande Chancellerie de l'Ordre nationale (le 20 mars 2018) pour l'informer de la situation de son épouse. 

Joint pour avoir en savoir plus, le ministère les services du ministère de Santé et de l’Hygiène Publique n’ont pas souhaité réagir à ces accusations.

Elles nous ont plutôt orientés vers le Directeur du Chu d’Angré (Où la défunte avait été affectée). Ce dernier, non plus, n’a pas accepté de se prononcer. Il nous a plutôt donné rendez-vous pour le vendredi 6 juillet 2018. Il affirme s’être déjà confié à un quotidien de la place le jeudi 5 juillet 2018, et ne peut donc accorder d’entretien que le lendemain. Le DG du Chu d’Angré a toutefois appelé les uns et les autres au calme et à la retenue, pour le respect de l’âme de la défunte et de la douleur des membres de sa famille. «(…) Je n’accorderai pas d’interview. Je vous invite à venir me voir demain vendredi (aujourd’hui) et je vous donnerai les documents nécessaires. Je l’ai déjà fait avec un organe de la presse qui est passé me voir. Pas d’interview parce que c’est un coup au moral. Nous sommes dans la douleur. Il faut éviter de polémiquer sur ce drame douloureux. J’invite au respect des morts. Nous sommes actuellement dans la famille Polneau avec les Chefs de services. C’est un moment douloureux dont je ne veux pas parler au téléphone. Vraiment, je tiens au respect des morts», a-t-il lancé.

J-H K