Amadou Soumahoro, président élu de l’APF, veut faire de l’institution une « Assemblée des peuples »

  • 10/07/2019
  • Source : APA
Élu président de l’Assemblée parlementaire Francophone (APF) mardi à Abidjan, à l’occasion de la 45è session de l’organisation, l’Ivoirien Amadou Soumahoro, s’est engagé à faire de l’institution une « Assemblée des peuples » durant son mandat.

« Je m’engage à mener mon action dans le droit file des sillons tracés par nos pères fondateurs. Il s’agira pour moi de faire de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie plus que jamais une Assemblée des peuples francophones », a dit M. Soumahoro après son élection, par acclamation.

Il compte en outre faire, au cours de ses deux ans de mandat, « la promotion de la démocratie, de l’Etat de droit, l’Etat de droit des personnes, et de l’APF, une institution qui épouse l’ère du temps en se saisissant des questions qui préoccupent les populations ».

Mon ambition pour l’APF, dira-t-il est « grand », a affirmé le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, ajoutant vouloir compter sur chacun pour le rayonnement de l’institution parlementaire. Il promet par ailleurs, user du dialogue pour régler tous les différends.

M. Amadou Soumahoro succède à François Paradis du Québec. Ce dernier a exprimé ses sentiments de joie à l’endroit du nouveau président de l’APF, tout en l’invitant à œuvrer à réduire les inégalités d’accès au numérique, un outil pour moderniser l’institution et améliorer la gouvernance.

Le nouveau président élu de l’APF, Amadou Soumahoro, a été élu président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire le 7 mars 2019. Il est issu du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire.

Ancien secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (RDR, pouvoir), Amadou Soumahoro, a par le passé assuré les fonctions de ministre du Commerce extérieur en 2002 et de ministre du Commerce de 2003 à 2005.

La 46è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie est prévue à Tunis, la capitale de la Tunisie. En cas d’impossibilité de Tunis de tenir la prochaine session, deux autres États dont le Bénin se sont portés candidats pour l’organisation.

AP/ls/APA